La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 26 septembre 2011

Sénatoriales, Vanité n°1139


Le ciel nous est tombé sur la tête. Ne s’évadant pas de sa morgue, Anne Hecdoth tire des plans sur la comète sénatoriale… Soufflée, elle ne camoufle pas le camouflet qui s’abat sur le pouvoir recevant ce soufflet de plein fouet. Ça changera quoi ?
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Rien, non rien de rien...
Souffler n'est pas Jouyet.
Quant au mouflet annoncé c'est un cas, un en-cas, de malheur ou pas.
Papa ! T'en va pas, et Carre-la là sinon elle s'en ira, tradéridéra...
Rien ne change sous le soleil de ça-tend.
(Marie-Christine M.)
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On se le demande ?!... (Sofaille)
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Ce n'est donc pas le ciel qui est par dessus le toit ? On aurait trompé Verlaine dans sa prison ! Que faisons-nous, gens bons, de la jeunesse ? (Marc V.)
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Je trouve "J'en crois" bien familier ce lundi. Est-ce l'effet des gens bons et du gros rouge qui tâche le carrosse ? C'est d'un peuple tout ça...
En attendant le quart os, lui, ose s'évader vers la gauche. (Juliette C.)
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Evasion... Soyons évasifs ! (Hécate)
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Ce qui est sûr, c'est que cela ne changera pas le flamboiement des arbres aux couleurs de l'automne, ni la douceur de l'air qui a perdu l'insolence de l'été. Donc, vive l'évasion !!! (Cathy P.)
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A mon avis, rien. Ce sera le ronron quotidien ou la satisfaction nombriliste pour certains. (René G.)
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Si un jour vous désirez vous reconvertir, je pense que les spots publicitaires pour la prévention routière vous irait parfaitement ma chère Anne ! Cette boucherie est des plus délectables... (Camille B.)
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lundi 19 septembre 2011

Scission, Vanité n°1138


Sciée, Anne Hecdoth se coupe en six et coupe court aux contradictions controversées d'un système scolaire significativement sidérant. Si six scies scient six sixièmes sciemment, comment couper scientifiquement le sens du non-sens dans tous les sens sans écrire ?
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J'examine cet axiome de Xénophon sur les exigences, les excès et l'expiation. (Anny C.)
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Où va notre si beau système scolaire victime à son tour du consumérisme rampant ? Utiliser six scies quand une seule suffit. Scierons-nous aussi ses cent-six saucissons-ci ? sinon ses cent-six soies soyeuses si seyantes soient-elles ?
En tout cas, pragmatique, je ne passerai plus sous tes fenêtres sans jeter un clin d'oeil furtif à ce qui pourrait tomber du balcon. (David-Emmanuel L.)
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De toute façon ce que nos dirigeants font de l'éducation c'est "Massacre à la tronçonneuse"...
Désolée, amie Anne, mais je n'arrive plus à rire de la situation et je commence à avoir des envies de meurtre ; il ne faut pas trop me tenter avec des instruments contondants. (Juliette C.)
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Cinq dés jetés au vent et quatre 4 x 4 plus sept Sète moins un Hun fois trois Troyes égalent, grosso modo, vingt vins... vains ! (Marie-Christine M.)
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C'est vrai que l'on peut se demander si parfois le système scolaire n'est pas significativement sidérant.
Dans la veine de ta variation à partir des scies mais plus pragmatique :
"Combien sont ces six saucissons-ci et ses six saucisses aussi ? demande une fillette à un charcutier. C'est six sous ces six saucissons-ci et six sous ces six saucisses aussi." (Pierre B.)
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Dois-je comprendre que tu as quitté l'étau de l'Education nationale ? (Sofaille)
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Attention Anne, qui se scie trop, peut le regretter un jour !!! Six morceaux c'est beaucoup !!! (Cathy P.)
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Je n'ai rien compris, tu peux répéter ? (Odile V.)
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Je ne devrais rien dire, rien écrire, pas la goutte à l'imaginative, la panne, celle que TOI, tu ne sembles jamais connaître. Quelle est ton essence ? Quel est le sens ? Sens le sens essentiel, les cent sens sens-les ; sans sens on ne sent rien ! (l'Artis'Anne)
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Prenez garde, ma chère Anne, de ne pas finir broyée...
La question du choix, essentielle, a-t-elle encore sa place, à l'heure où la standardisation et le conformisme sont de rigueur ? Serait-ce une volonté des autorités "compétentes" de faire de nos chères générations futures une masse de moutons, plus moutons que nous le sommes déjà. Alors, va se poser la question de ton propre choix : épopée donquichottesque ou résignation conformiste ? Ou bien les deux, conformément à notre chère société schizoïde, laquelle annonce une augmentation des budgets dédiés à la culture et à l'art tout en réfutant son essence même, au sein du système éducatif. Comment ne pas devenir chèvre ? (Camille B.)
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lundi 12 septembre 2011

Marcoule, Vanité n°1137


Taxée pas lasse, Anne Hecdoth se fatigue pourtant à peigner la girafe tandis que le marc coule en toute transparence. Qui boira la tasse ?

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En ces temps de vaches maigres pour tous, son altesse Anne reste fidèle aux traditions : qu'importe le contenu tant que l'emballage reste conforme à l'étiquette. (David-Emmanuel L.)
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Quand mes yeux éblouis se sont posés sur cette image à la blancheur... euh, éblouissante..., deux mots me sont spontanément venus à l'esprit : la tasse et la rétine. Ne sont-ce pas là des gages de renaissance ? La tasse et la rétine, quelles visionnaires ! : "Vive la Palestine libre, et la Jérusalem délivrée !". "L'ambition est le fumier de la gloire." (vains dieux !) "Tout le temps qui n'est pas consacré à l'amour est perdu." (éloge des vanités, donc) "Qui ne se montre point ami des vices (et des vanités) devient ennemi des hommes." Oui, la tasse et la rétine donnent beaucoup à méditer... (le P'tit Sien)
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No future. (Anny C.)
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Marc (qui) coule, c'est pas ma tasse de thé... (l'Artis'Anne)
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Pas moi, j'espère !!! en vertu de : "Charité bien ordonnée commence par soi-même" ! (Cathy P.)
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C'était la plus belle pièce que vous n'avez pas vue... (Philippe C.)
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Qui boira la tasse devant la tasse d'eau minet râle ? (René G.)
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Que reste-t-il des Arméniens après le génocide ! Ils ont bu la tasse et plus encore... (Hécate)
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Comme le disait Sébastien Chamfort,
" Guerre aux châteaux,
Paix aux chaumières ! " (Sébastien M.)
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lundi 5 septembre 2011

La sexualité des papillons, Vanité n°1136

Aboulique et velléitaire, l’administration craint l’effet papillon des demandes de vides dans l’emploi du temps d’Anne Hecdoth qui découvre ainsi que son identité anosognosique ne dépend pas de son anosognosie mais de son orientation anosognosique. La polémique est ouverte sur les dialogues de sourds hyperacousiques.
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Au lieu de velléitaires autistes, l'administration ferait mieux de nous envoyer un vétérinaire hyperactif pour soigner les effets de papillon. (Juliette C.)
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Quel pouvoir subliminal, ma chère Anne... je suis sidérée. Bon, sinon, l'enseignant favori du principal a-t-il eu sa place de parking préférée ? Parce que ça, c'est vraiment important ! (Camille B.)
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La photo n'est pas nette, c'est quoi ce gros cafard à gauche ? (David-Emmanuel L.)
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L'emploi du taon des profs ne les fait pas pions... (Marc V.)
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Oups ! Je n'avais pas lu, cancre là que je suis, la littérature du Croisé du sous-sol, et bien sûr, le véto susdit, ce n'était que pour le pauvre papillon à qui on a coupé les ailes et tous les effets.
Bien que l'on ne puisse plus grand chose pour ce merveilleux insecte aux splendeurs veloutées, dont l'existence éphémère s'envole sous nos yeux en une illusion colorée, faisant fi par la Vanité de sa fragilité, de nos lourdes vicissitudes terrestres, nous pouvons encore porter attention à ces petits arrangements avec la vie qui nous permettent, pitoyables humains cloués au sol, de planer au-dessus du sordide matériel pour plonger dans la Beauté.
Courage, Belle Anne chatoyante, vous qui entendez crier les papillons. (Juliette C.)
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Anosognosique, suis-je, j'ai déjà oublié ce que je viens de lire ! Impossible d'y ajouter quoi que ce soit..... Ainsi se perdent les mots et les maux dont nous souffrons sans vouloir s'en souvenir... Je suis affligée d'un Alsa-mémère sévère ! (l'Artis'anne)
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