La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 20 février 2023

ChatGPT, Vanité n°2302

Concentrée sur l’analyse pédagogique de la génération du mouvement perpétuellement périodique des systèmes de pétarade des moulins à vent et autres petits robots pénards générant de l'eau dans le gaz et inversement, Anne Hecdoth se la pète et se dépêtre pour vous présenter le chat Gepetto qui interagit paisiblement en faisant trempette. Le format des contrepèteries péteuses lui permet de répondre aux questions futiles des répétiteurs en pétard et de rejeter les demandes pétitionnaires. Le félin, pour l'autre, est la pépite des chats beaux et permet de perpétuer une invitation répétée à fournir une réponse pérenne. Interrogez-le, c'est gratuit !

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C'est le petit bout de la queue du chat… Mais quant à ChatGPTer, je préfère me prendre la queue dans d'autres, infiniment plus jouissifs, filets (entre autres) de voix… Que cela soit dit ! (Vincent L.)
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Ha ha ! Voilà ce que le ChatGPT dit de ton texte et nous sommes parties pour un tour humoristique de plus !
"
Le texte que vous avez fourni est un exemple de prose ludique et sans prétention. Le ton est léger et plaisant, rempli de jeux de mots, de jeux de sons et de calembours. L'auteur joue avec les mots et leur sonorité, créant des contrepèteries et des expressions inventives qui donnent une ambiance fantaisiste à l'ensemble.
Le texte se concentre sur une analyse pédagogique de la génération de mouvements périodiques, mais l'auteur ne se contente pas de donner une explication sèche et ennuyeuse. Au lieu de cela, elle utilise une langue ludique et des jeux de mots pour rendre l'explication plus agréable et amusante à lire. Elle introduit également un personnage, le chat Gepetto, qui ajoute une touche d'humour et d'interaction à l'ensemble.
Le texte est également ironique et critique envers les personnes qui posent des questions futiles ou qui font des demandes pétitionnaires. L'auteur utilise les jeux de mots pour rejeter ces demandes et pour se moquer de ceux qui les posent."
Voilà ce qu'il a dit le ChatGpt, et aussi qu'il a autre chose à faire, quoi, c'est pas sérieux ! Miaou ! (Nicole V.)
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Chat Souverain, je te salue !!! (Geneviève R.)
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J’ai mis en garde ma petite fille qui est en 1ère. "Attention, Chat GPT, c’est du vent !" (Luc P.)
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C’était un peu avant Noël. Les gens étaient occupés de toutes parts à tuer, dépecer, saler leurs porcs ; et boudins, saucisses, andouilles, s’entassaient au garde-manger.
Ysengrin voulut prendre part à la réjouissance universelle et faire, lui aussi, une bonne ripaille.
Il va trouver Renard.
– Dites-moi, beau neveu, où donc trouvâtes- vous ces anguilles délicieuses que vous me fîtes goûter l’autre jour, et dont le fumet est encore présent à mon souvenir ?
– Je les pêchai moi-même dans un vivier tout près d’ici.
– Vraiment ! serait-il indiscret de vous en demander le chemin ?
– Pas le moins du monde. Ce m’est une joie, au contraire, de vous faire profiter de mes bonnes aubaines.
– C’est trop de complaisance, Renard.
– Partons donc, mon cher oncle, et, si vous suivez bien mes instructions, je puis vous promettre une pêche miraculeuse.
La nuit était claire et glaciale, et l’étang se trouvait fortement gelé. On n’y voyait qu’un trou, que les paysans entretenaient soigneusement et près duquel ils déposaient le seau qui leur servait à puiser de l’eau.
– Voici l’endroit et voici l’instrument, fit Renard. Quand je veux du poisson, c’est là que je viens. Je me fais attacher le seau à la queue et j’attends patiemment. Dès que le seau me semble plein, je le tire hors de l’eau et j’apporte ma pêche à Ermeline qui en fait ce que vous savez.
– Ermeline est une cuisinière de tout premier ordre, remarqua Ysengrin avec courtoisie.
– Giremonde ne lui est pas inférieure, fit Renard en retournant la politesse. Je n’oublie pas cette petite rate qu’elle accommoda l’autre jour à mon intention. Là, mon oncle, vous voilà installé,… Le seau solidement attaché plonge bien dans le trou, vous n’avez qu’un peu de patience à prendre. Quant à moi, je reste dans ces parages à guetter les lapins de la garenne, qui sortent quelquefois au clair de lune pour se dégourdir les jambes,… tout prêt, naturellement, à vous donner un coup de main si besoin en était.
– Bonne chasse, Renard ! – Bonne pêche, Ysengrin !Tapi sous un buisson voisin, la tête entre les pieds, Renard ne quitte pas de l’œil son compère qui, posé sur le bord du trou, la queue plongeant en partie, attend le poisson. Or, comme le froid est extrême, l’eau ne tarde pas à se figer, puis à se transformer en glace qui serre fortement la queue d’Ysengrin. Se sentant tiraillé, il croit que le seau s’alourdit parce que le poisson y arrive en quantité et il se réjouit.
– Tant de poisson en si peu de temps ! songe- t-il, Renard avait raison de m’annoncer une pêche miraculeuse.
Toutefois, incommodé par ce qu’il croit le poids du seau, il se décide à regagner le bord de l’étang. Mais la glace a pris de la consistance, le trou s’est fermé, serrant la queue d’Ysengrin, qui ne peut plus bouger. Il s’agite, se démène, tire en avant, puis à droite, puis à gauche. Vains efforts, la glace ne cède point.
À la fin, il se décide à appeler Renard.
– Je suis fatigué et j’ai froid, dit-il, je voudrais bien sortir, mais il y a tant de poisson dans le seau que je ne peux la soulever. Venez donc à mon aide, beau neveu.
Renard qui faisait semblant de dormir, relève la tête et, avec un feint étonnement :
– Quoi ! mon oncle, vous êtes encore là ! Le jour va poindre, hâtez-vous donc de fuir.
– Mais je te dis que le seau est trop lourd et que je ne peux bouger.
– Ah ! fait Renard sur un ton de gronderie paternelle, vous en avez voulu trop prendre. Le sage a bien raison de dire : « Qui trop désire, tout perd. » (Marc V.)
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Bizzoux de chatte Coco au chat GPto (Hélène C.)
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Malgré la facilité offerte dans la consonance du Chat GPT, nous n'irons pas dans cette voie de la flatulence mais plutôt dans celle du logiciel conversationnel. Ce dernier pourrait livrer des informations qui, bien que paraissant convaincantes, seraient en réalité totalement fausses. Elles pourraient parfois aboutir à des réponses complètement fictives, à quelque chose que nous appelons hallucinations. Bien que la tentation soit grande de prendre la voie des modèles de langages multimodaux, osons la sortie du modèle obsolète et moyenâgeux du quasi mot d'Ô.
Ex : un gentil chat trempe le petit bout de sa queue dans l'eau et ça nous électrise, disent les Jacques. La voix off nous informe qu'en fait, il pêche.
L'information délivrée pourrait paraître crédible mais en fait, il s'agit d'une totale illusion, quelque chose qui, rangée du côté de la raison, pourrait s'avérer réelle mais qui est complètement erronée.
En fait, comme tous les êtres vivants, ce chat prudent, juste avant de se jeter à l'eau, en prend la température.
Il suffisait de donner sa langue au Chat CQFD ! (Thierry, un peu chat-foin)
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Mais c’est un chat amphibie ! Un chat my pool ! Pool oh ma pool ! (Juliette V.)
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dimanche 5 février 2023

Tissage, Vanité n°2301

Il y a, dans la production décousue d’Anne Hecdoth, rompue à l’ambiguïté dont elle tire les fils, les éléments d’une œuvre rapiécée pourtant cohérente : animée par une passion de la négation positive, elle tisse le grotesque de ses jours, déroule les liens de sa filiation, reprise ses trous de mémoire, monte en épingle la prétention de son art, tricote son ouvrage en une pure armure mentale et faufile doux. Mégalomane, elle revendique sa fibre pitre et joyeuse. La vanité est son sujet, son métier, son fond de commerce et ses chaînes. Si l'art est un écran de leurres, alors pourquoi chercher ce qui se trame à l'heure solaire ?

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Impossible de déposer mon comment (ne pas) taire. Donc, ici…
Le bas art des chutes… mais chut, tout cela est cousu de fil blanc… Je m'interroge néanmoins quant à la figure de droite, serait-ce… ? (Vincent S.)
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Impossible de laisser un commentaire sur ton blog, comme d'hab'... Le voilà:
Une fois encore, je passe et me trouve bouche "cousue": tout est dit, textes et textiles ; rajouter ma reprise  serait vanité superflue. Pourquoi à ce jeu-là, chercher à te battre à plates coutures ? (Anne G. artisanne)
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Une nouvelle Vanité d'Anne Hecdoth sur sa toile de Jouy ? - vous l'entendez comme vous voulez -
Au risque de me faire tailler une veste et bien que je trouve ça un peu coton, je lui réponds, ça ne fait pas un pli !
Eh oui, sans cesse sur le métier remettre son ouvrage et à la fin prendre le risque de se retrouver dans de beaux draps.
Alors pas question pour moi de donner dans la dentelle, éventuellement  faire récit d'une histoire cousue de fil blanc.
Mais auparavant, il aura fallu être tiré à quatre épingles avant cette terrible épreuve : faire passer un chameau dans le chas d'une aiguille. 
Ah ! qu'il eut été bon, pourtant, de goûter au paradis !
Mais motus et bouche cousue ! Il s'agit de filer doux, en espérant avoir réussi à tirer mon épingle du jeu.
Le temps fera son affaire. (Thierry P., le tisserand au fil des mots)
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Surprenant ! Cela fait plaisir... (Olivier J.)
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Bon ben ça a toute l'apparence de la sincérité ! Donc c'est de l'art, c'est ça ? Le truc, c'est que y a rien à comprendre, si je comprends bien. Mais pas sûre. (Vanessa K.)
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L'art n'est pas fait pour être décortiqué, mais pour le ressenti d'un certain partage d'affinités ! Très élogieux l'article du critique ! Et j'aime bien ta "fibre pitre et joyeuse"! (Anne L.)
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Tirage de fil dentaire, tout un art ! C'est important les fibres ! (Pascual H. J.)
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jeudi 29 décembre 2022

Transition, Vanité n°2205

Enivrée par les ombrières solaires durables et transitoires vers l'an demain joyeux et électrisée par les traditions transitionnelles terrestres, Anne Hecdoth tombe dans le panneau de l'opinion et s'arrête sur l'image allégorique d'une Liberté conduisant en état d'ivresse un peuple égaré et hagard pour s'interroger énergiquement sur l'avenir de l'an à venir et les tensions consuméristes des nouvelles tendances lumineuses et obscures. Elle vous souhaite de nouveaux transports éclectiques équipés de récupérateurs de bulles financières, de fol amour et d'eau fraîche pétillante. Mais, puisque ça ira, où va-t-on comme ça ?

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En congés jusqu'au mardi 3 Janvier. Vous pouvez joindre mon collègue Nicolas B. (Gidas M.)

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EmojiEmojiEmoji (Bernard T.)

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WoW ! J’arrrrive ! (Geneviève R.)

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On ne se fait pas d'illusions, les bouteilles sont vides. Hips ! Inutile de débarquer. Mais la consigne, dans votre cas, vous rapportera gros ! (Evelyne M.)
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Merci beaucoup pour tous tes envois. Que l'inspiration t'habite toujours pour 2023. Toutes mes amitiés (Jean-Pierre C.)
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Pour faire suite au Pignon Ernest Pignon, que j'apprécie au plus haut poing levé et final, ceci, qui m'a valu d'être banni pour plusieurs années de Wikipédia et de ses apanages, pour violation présumée de droits de propriété artistique qui n'existent pas. Cette photo, d'une sérigraphie murale de 'street art' anonyme (non signée), apparemment intitulée No Culture, a été prise par moi dans un passage donnant sur le boulevard Beaumarchais (Paris, 11e), pas loin de la place de la Bastille, en juin 2011.
Pour le reste, au bu de ce que je vois et au vu de ce que je pourrais boire sur la table : 'Bonnes Fiesses de Fin d'Année' d'atout et d'atoute ! 
Un du Public-Chéri-Mon-Amour, (Vincent L.)
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Merci pour ces vœux lumineux et bien arrosés. Je te souhaite une belle fin d’année décroissante en attendant  un réveillon somptueux avec un zeste de sobriété et une  transition à la nouvelle année dans la joie et la bonne humeur. (Nadia M.)
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Merci Odille !... La liberté révolutionnaire de Delacroix !... Bonne Année ! Beijinhos (Nela A.)
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Sans transition, un avis éclairant à défaut d'être éclairé :
Encore un coup d'E.P.E. dans l'haut (du tableau), lui qui n'a pas hésité à  tailler un joli bustier à la belle Marianne ! Les militantes de  "Free the nipple " n'en reviennent toujours pas. DELACROIX visionnaire ? J'y crois ! Et toi J.CROIX ? Y crois-tu ?
En tout cas, un anniversaire à Nice comme en Savoie, ça se fête, même le 162e malgré tous ces cadavres ! En ce jour, une nouvelle révolution se termine : "Champagne pour tout le monde ! " comme l'a chanté Higelin. Je trinque un coup avec vous ! (Thierry P.)
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(Luc P.)
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Merci pour cette nouvelle missive qui nous montre la fidélité de tes attachements!!! Que cette année te soit douce et prospère. Avec nos cordiales pensées. (Marie-Noëlle et Jean-Paul G.)
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A ma façon, je te souhaite une année d'inspiration.
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samedi 19 novembre 2022

Boycott, Vanité n°2204

Toujours active et ardente activiste en défenseure des droits à l'inactivité, Anne Hecdoth consacre une partie de sa monstration à démontrer singulièrement la monstruosité mondiale de l'art et ses contradictions différentielles en questionnant les crises qu'il traverse et en offrant des émotions plurielles en écho avec son temps de manière à attirer l'attention sur la tension politique et sur ses liens avec le processus décisionnel qu'a tardivement coupé le monde lyophilisé de sécheresse croissante. Pourquoi y a-t-il de la soupe à la tomate dans les distributeurs de café ?

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Bonjour et bravo, il faut continuer passionnément, c'est ça la vie ! Bon weekend miss Bolide ! (Jacques P.)
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Non non non non. Pas d'opus incertum en vue, c'est un mur en pierres jointoyées ! Allez, l'artiste (Nicole V.)
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Arrêtez de faire un plat de tout ! (Marie-France D., mercière ambulante)
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Bon, prenons les choses dans l'ordre des croissants, car mieux vaut Qatar que jamais… et, sportivement, s'en f… plein les b…, comme le pensent maints téléspectateurs de BeIN, la chaîne qatartique dédiée, sacré nom, à l'événement. Mais j'ose, rétro et spectivement, penser à ce qu'il serait advenu, historiquement, si la supposée bataille de Poitiers avait été gagnée par les nôtres, tous Maures noirauds en bande à part et Sarrazins jamais battus, de cette bébelle – Allons-y Alonzo, mon cher et regretté Godard ! – vaisselle et que nous l'eussions finalement et finement martelée de Carolus manière. Maintenant, il ne nous reste plus que la merde d'Iterranée à traverser à la nage pour nous y noyer. Signé un Qatari immigré miteux et catarrheux… Mais que l'art est une belle chose si Jean Croix ce supposé, de Satan, monsieur ! Chez nous pas de figuration, figurez-vous ! (Vincent L.)
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Toujours aussi créative ;-) (Sofaille M.)
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Je n'ai pas tout compris... mais contente de regarder et lire ! Tu nous en feras une sur ton art actuel (ménage) ? (Laurence C.)
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👍👍 (Pierre Be.)
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Ce cas d'art me fait un effet reposant. (Sabine L.)
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Merci pour ces délires pas si délirants et amitiés  (Jean-Pierre C.)
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mardi 30 août 2022

Imposture, Vanité n°2203

En ajoutant chaque jour de la valeur à son existence, Anne Hecdoth fait d'elle ce qu'elle est et propulse son engagement envers la vie grâce à des choix absolument exceptionnels dont celui du verre à dents recyclable. Pour développer son objectif tout en adoptant une attitude artistique dans ce qu'elle fait, reconnaissant l'importance de toujours agir selon ses convictions culturelles, elle remplace ses gobelets en plastique jetables par des verres en carton biodégradables dont les couleurs différentes permettent à leurs utilisateurs de ne pas se mélanger les pinceaux. Elle y travaille car elle veut également s'assurer qu'elle crée une œuvre durable. C'est pourquoi elle applique un cadre à ses actions, en mesurant et en gérant efficacement sa triple performance aux avantages écologiques. Ses connaissances lui permettent de garder une longueur d'avance sur les tendances qui font polémique et elle opère avec l'intention de toujours évoluer en transformant ses activités. Si les usurpateurs trouvent encore de nouvelles façons de prospérer et si la langue est de bois, pourquoi lutter ?

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Dans quelle poubelle tries-tu ce détritus ? (Heurv')
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Ah oui ! Quelle imposture !
La véritable écologie est de ne pas se laver les dents ! (Luc P.)
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Merci l’artiste :-) plein de bises pour cette année qui se poursuit doucement :-) (Laurence C.)
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Donc, en gros, le plastique recyclable est plus écolo que le carton non recyclable... C'est cool. Et les écolos sont des rigolos ! ;-) (Odile C.)
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Merci Odille !.. Bravo !.. Beijinhos (Nela A.)
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Ah ! Comme cette nouvelle vanité nous donne matière à penser : bois, carton, plastique, verre. Cela nous évoque, bien sûr, quelques autres impostures où le papier serait parfois de verre, à d'autres moments, d'aluminium ; la laine serait tour à tour d'acier ou de verre selon son usage. Mais la vraie imposture dans tout cela, ne serait-elle pas qu'un professeur d'arts plastiques se mette au rang d'arts cartons ? Tout fout l'camp ! (Thierry P.)
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Avec la mise en pause de l'entreprise Duralex (fabrique de vrais verres), les consommateurs vont se ruer sur les verres en carton ou en plastique... (Evelyne M.)
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Ses goths en plastique jetables basses même. (Sébastien M.)
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dimanche 7 août 2022

Endotisme, Vanité n°2202

Face au risque d’un monde divisé et solitaire et profitant d'un alignement des planètes pour sortir de sa zone de confort tout en restant dans sa sphère de compétences, Anne Hecdoth coche toutes les cases du bashing en espérant obtenir un effet waouh. Dans sa perspective artistique avant-gardiste à contre-courant des productions décoratives, elle renouvelle son vain sujet en se confrontant à sa vérité sensible qu'elle connaît intimement et poursuit un système de confiance dans lequel les avis se succèdent sans s'influencer mutuellement. Si son grand œuvre devient plus immersif que la vie réelle, pourquoi les planètes sont-elles rondes ?

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Je suis en vacances jusqu'au 31 août  sauf pour les rdv déjà prévus et à suivre. Vive l'administration française ! A tous les cools, amis, etc., mon tel fonctionne donc n'hésitez pas à me bigophoner. L'oralité est belle non ? A plouch' (Delphine F.)
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Actuellement absente, merci de me contacter à la rentrée, début septembre. Bien à vous (Anne M., ethnologue)
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Justement elles ne le sont pas ; donc la vacuité du système intrinsèque et émergent d'un lapsus de Bashung n'est en réalité qu'un regard virtuel posé sur une fausse révolution onirique et donc caduque par essence. (Emmanuel V.)
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C'est conceptuel !
https://www.youtube.com/watch?v=Zftjobn_s8k&ab_channel=MuttersLog (Pascual H.-J.)
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Je me noie (Marie-France D.)
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L'alignement des planètes, ça ressemble à ça, non ? (Christian C.)
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Selon l'expression à la mode, "c'est compliqué". (Luc P.)
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Merci pour cette  vanité estivale ! Bien à toi (Nadia M.)
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Anne Hecdoth ferait mieux de nettoyer le fond de sa piscine !   😂 😂 😂
Et que dis tu de cet astre qui a fait bien parler de lui depuis quelques semaines ? (Heurv')
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En l’absence du talentueux critique J.CROIX, cette Vanité marche sur une patte. Serait-il possible que son pâle clone J.TIEN se laisse aller à quelques furtives pensées sur l’œuvre, l’artiste et son texte ? Cette Vanité n°2202 évoque à grande évidence la plage de sable fin et l’eau aux reflets bleu caraïbe ; l’artiste créant en son jardin, le doux ressac de la mer des Antilles en un rêve abouti.

Sur fond de petit clapot, pourrait se mêler la voix enchanteresse, tendance New Age, d’Enya : Caribbean blue.

L’aspect Bubble gum dans ses volumes, ses courbes et sa transparence, nous évoque le côté audacieux pour ne pas dire gonflé de l’artiste. Assurément, de globes en sphères, de boules en planètes, comment ne pas s’interroger sur la forme ?

Pourquoi la matière, en tournant, a-t-elle privilégié la boule plutôt que le disque, l’un comme l’autre étant envisageable ? Le pizzaïolo le sait bien.

En pleine résonance au bashing,  se joindrait alors le haushing (ou haut-shing) – son cousin, lui aussi cochant toutes les cases : WHAAOUOUOU ! (J. TIEN, alias Thierry P.)

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Parce que la Terre est un cube et que les Hommes ne sont que des billes... tout simplement (Benoît D.)

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mardi 22 février 2022

Opinion, Vanité n°2201

À la place de rien et face à la tyrannie de l'anecdote et des divisions entre voisins et témoins du monde qui prétendent tout haut ce que l'on tire vers le bas sans contention ni concession, Anne Hecdoth s'attelle à son quotidien pour panser l'apparence en recherchant le sens de l'unité et le goût du temps nécessaire à l'audace en mouvement et au sens de l’effort créatif qui passe. Donnant à voir la résistance invisible qu'elle ne mène pas forcément contre le goût dominant, elle déploie toutes les facettes de sa conjecture. Si les opinions s'accordaient, que pourrait-on partager avec vous ?

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Mais ce n’est pas une laverie pour bas de contention, mais une galerie à haut contenu ! (Juliette V.)
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Putin 😉 (Sophaille)
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Mais c'est bien sûr ! C'est la faute à la mode de la laverie en libre service. Ça induit inévitablement des scènes de lavage comme celle-ci (comme quoi le phénomène n'est pas nouveau) : Ah! Tu m'emmerdes, à la fin !.. vomit madame d'une voix de lavoir... Tu m'emmerdes !.. Va-t'en... (Octave Mirbeau, Journal d'une femme de chambre). Bonjour les dégâts ! Un petit effort de convivialité, de bon co-voisinage, et tout irait mieux. Mais nous autres Français avons perdu ce sens-là : l'esprit de salon-lavoir, toujours présent chez nos proches contemporains suisses et belges (francophones). Et ce n'est pas l'anglicisation du lexique qui va arranger les choses : déjà de mon temps, un voisin avait nommé son établissement laving-pressing… et voyez où nous en sommes ! Foin de ce vandalisme émoticonoclaste ! … Et puis, un conseil, lavez votre linge sale en famille (en veillant à fermer les fenêtres). (Vincent L.)
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L’umète flivorgneuse, sirlovée et mugibognante, verpalusinait , alors que chélivaient des burgoflages rinus.

Tu falifeugeais, turnovesque vertalente, lulucantée à mes tosanives agnathes.

Félaves, nos sylonifles rempéducosaient. Virtuvesques, miruviers et sperficoniers embumataient le tosc.

Jagnante et soufflinusée, tu ensoumeuvais l’escupogne, lorsqu'une lambidaine sorgétentit.

Orteuse, durmitante, tu jujubais. Mordin ! Porchibe ! La vrippe en selnotave, je sarnovais un usatte morluche.

Qu'on se le dise !

Bises covid-free, passées à la machine

(Thierry P.)

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mardi 28 décembre 2021

Dichotomie, Vanité n°2111

Alors que la vague épidémique progresse mais ralentit, Anne Hecdoth (qui est toujours Charlie) s'offre le luxe d'un cliché sans tomber dans le panneau du cliché triomphant de l'industrie culturelle sur le culte industriel pour souhaiter à chacun une nouvelle année sensationnelle et riche de sens, ne ressemblant à aucune autre pareille. Si Brest c'est Byzance, comment diversifier le bazar des tendances plurielles qui façonnent l'espérance d'un futur souk singulier ?

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MERVO & BRACI. Que je t’aime, euh, que je t’aime. Ce n’est qu’à toi qu’en revient le mérite.
(…) Il pleut dans ma mémoire Je crois ne pleure pas Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid ce soir !… (Christian C.)
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Ne pas confondre espace industriel d'art et espèce d'industriel.le d'art. Et surtout ne jamais jouer le Tanguy dans la verdure ! Bonne fin d'an 2 PC. (Vincent L.)
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"Brest même", ma ville. Mais que fais-tu donc aux capu ??? (Pascale B.)
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J'aimais bien danser le cha cha cha. (Luc P.)
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Une sensationnelle Nouvelle Année! (Nella A.)
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Bonne Année avec ma petite production :
Bises (Cathy P.)
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Ah mais c’est chouette de te voir ainsi ! Bonne année cousine ! (Laurence C.)
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Tonnerrrrrrrreee de Bressst !!! Mais c'est ma célèbre Homonyme en photo ! Quel style (comme d'hab'...) ! (Odile V.)
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Belle et douce année à toi dame l'idole ! (Delphine F.)
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Bon passage à 2022 (Sofaille)
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mercredi 21 juillet 2021

Pass, Vanité n°2110

En vantant sans se taire sa forme olympienne passant dans les tuyaux sanitaires des passages pas si sages, Anne Hecdoth tête en l'air passe partout et fait passer ses pensées vacataires sur la mémétique olympique qui est aux bébés tiques ce qu'un pape éthique pathétique est aux passoires en terre. Alors, si c'est déjà dans les tuyaux et que les jeux sont faits, pourquoi le temps passe-t-il plus vite en vieillissant ?

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Parole de vieux fumiste : c'est avec les vieux tuyaux que l'on fait les meilleures pipes. Au propre, bien sûr, figurez-vous. (Vincent L.)
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Faudrait-il y percevoir un style "pompier"? J'en demeure bouche bée ! Le sapeur de service (Thierry P.)
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Un vrai tour de passepasse ! (Juliette V.)
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Même si je ne te réponds pas souvent, je suis toujours très impressionnée par la magie de tes mots ! En espérant que vous allez bien. Un petit coucou affectueux (Chantal B.)
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Gloire aux tuyaux ! Sans eux notre vie serait bouchée. (Luc P.)
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dimanche 20 juin 2021

Apophtegme, Vanité n°2109

Ne pratiquant pratiquement plus l'accolade collante collant un écho logique à l'écologie culturelle en forme d'économie de moyens moyens entrant en transes et en résonance avec la raison sans raison, Anne Hecdoth répercute ses antanaclases comme un lancé de cailloux plats dans l'eau lyophilisée diluée. A force d'enfoncer par ricochets les riches loquets des ouvertures ouvertes, comment est-ce possible que ce ne soit pas possible ?

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Merci pour ce très beau texte antanaclastique et son explication critique... Merci pour cette belle image très Willem Kooningienne ! (Hélène F.-C.)
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L’apoph bêt ! … (Juliette V.)
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Merci de m’effacer de la mailing list. Bon dimanche ! (Gérard G.)
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C'est la clas(s)e, Atanase ! (Vincent L.)
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Bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou, jetez tout, ça ricoche.
(Pascual E.)
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Je n'ai pas compris... C'est vrai que je vis avec des bêtes ! (Thierry B.)
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Persévère cousine, pour ma joie de te lire :-) lire, délire, délier, relire... voire écrire :-) (Laurence C.)
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A la vision apparue de cette nature morte, sentence ou texte mémorable, le vers dicte :
Alors qu'Anselme sème, ce cheminot qui mène une vie duraille, indécis delà, trouve que le dur dure alors que le mou tarde. Contemplant l'œuvre, le machiniste se penche vers moi, s'épanche à mon oreille : dix dirhams.
Je lui dis : "Rame !" (Thierry P.)
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Trop compliqué pour moi ! (Pascale C.)
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Je constate les effets secondaires de ce voile invisible qui nous surveille pour mieux nous atteindre. (Luc P.)
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