La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

mardi 19 mars 2019

Tout va bien, Vanité n°1909


Avant d’entamer l’argutie englobant plus largement le spectre de ses investigations, Anne Hecdoth sort de sa zone de confort pour s’élever vent debout vers des niveaux de sophistication contre les vents contraires et les risques d’allégations de victimisation s’incrémentant dans un état de droit à la journée de la flemme collective. Si les fake news polluent la toile, comment peut-on affirmer que l’air tue plus que le tabac et le diesel moins que l’essence ?
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Personnellement, j'hésite encore entre VTT-TV (ça roule, mec !), TVB-TV (et on passe à autre chose)… et BMFTV (Défèque-News) (Vincent S.)
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Jibi danse ? (Yannick L.)
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AH !
Je ne sais pas si le tabac tue (plus ou moins qu'autre chose) mais le tabac pue (plus que toute chose).
Rien que de lire le mot "tabac" me donne la nausée et les discours captieux et forcément clivants à son sujet me font monter des bouffées de colère - tout comme l'évocation du fauteuil de Kabelo, des gilets jaunes et de leur RIC, des quasi-faillites d'Eskom et de SAA, de la guerre en Syrie, de la crise des migrants, du Brexit, de "Trump-la-mort", des religions, du pouvoir des marques, de la bêtise humaine et de bien d'autres sujets.
Je suis donc souvent en colère et ça ne sert à rien.
J'ai fui mon coffee shop ce matin, dérangé par des fumeuses qui, selon mon analyse détaillée des calandres, n'étaient pas des voitures à moteur diesel.
Fait: les fumeuses n'avaient pas bonne mine.
- Question 1: Qui, sinon les fumeurs pré-cancéreux, réfute encore la nocivité du tabac ?
- Question 2: Qui, sinon certains fumeurs (même pas tous) réfute encore la puanteur de leurs émanations ? 
- Question 3: Pourquoi, au titre du respect (avec un sens bien perverti du terme), les non-fumeurs doivent accepter d'être enfumés, voire cancérisés, plutôt que le contraire ?
Ces questions peuvent se décliner au gré de mes sujets de colère sus-cités.
Et comme mes chers frères et sœurs (belles toutes deux!) sont tous des fumeurs, je me fais un plaisir de partager avec eux mes réflexions et émotions du jour.
PS 1 : Et à propos de jour, voilà deux nuits que, à cause de la quasi-faillite d'Eskom (notre EDF local) et des ses délestages aussi fréquents qu'intempestifs, je ne peux utiliser mon système de ventilation en pression positive continue. Je suis donc sous-oxygéné, fatigué et d'humeur fragile. Alors, on me respecte, et toc !
PS 2 : Lisez Jules Matrat de Charles Exbrayat (ce n'est pas un roman policier) en ayant bien une grosse boîte de Kleenex à portée de main. On y parle de Saint-Étienne, Marlhes et Saint-Genest-Malifaux mais ce n'est ni ce qui est intéressant ni ce qui est triste.
Voilà pour aujourd'hui ! Tout va bien, indeed ! Bises-qui-ne-sentent-pas-le-tabac. (Heurv')
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那是黑魔法traduction Google (Luc P.)
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Anne Hecdoth joue-t-elle son propre rôle ? Se tenant à l’écart de la zone de confort, véritables "canaux aliénants" qui formatent, uniformisent, modèlent nos pensées. Se soustraire de cette zone, c’est s’élever au sens figuré, se mettre debout afin de s’extirper du champ de l’aliénation.
Mais rester dans la zone de confort tout en gardant son esprit critique, décrypter les messages subliminaux, percer le mystère des enjeux humains, tout cela n’est-il pas le propre de l’Homme libre qui s’affranchit de l’aliénation en connaissance de cause ?
L’attitude d’Anne Hecdoth apparaît comme une métaphore des vanités (ou Anne est-elle la vanité dans le tableau ?), spectatrice insouciante des contingences humaines.
De la suite dans les idées… tout n’est finalement que question d’échelles, celle de l’Humanité, de la Terre, de l’Univers d’une part et celle de l’individu réalisant sa propre vie d’autre part. La première est froide, objective, exempte d’affects, régie par la pulsion de mort. La seconde, participant de l’éprouvé subjectif, est nourrie par la pulsion de vie. La faiblesse de l’Homme est ce qui fait sa force. Affronter, remettre en question, se passionner, agir permettent d’EXISTER en luttant pour contrebalancer les succès de Thanatos au quotidien à l’aide des facéties d’Eros. (Philippe F.)
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Voici que Tintin et le capitaine Haddock se lancent à la recherche d'Anne H. dans le labyrinthe.
Cent fois ils croient l'apercevoir. Elle disparaît à droite, à gauche ; chaque fois ils croient la rattraper. Las, ce n'était que son ombre ! " Mille sabords !!! Où se cache- t-elle ?".
C'est alors que surgit une étrange créature. Celle-ci leur promet son aide à condition qu'ils trouvent la réponse à l'énigme qu'elle leur propose... (Anne-Marie F.)
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lundi 4 mars 2019

Référendum, Vanité n°1908


Fatiguée de la prose prosaïque sur les avis non avertis et de l'arbitrage arbitraire des concepts et des discours sur l’interaction entre le temps et les saisons disparues, Anne Hecdoth s’obstine à observer les situations sans histoire et adapte sans complexes son regard complexe aux mouvements aléatoires d’humeur frondeuse en milieu ouvert fondé sur le dialogue mono-causal pour asseoir l’intrigue et former une énigme de couloir permettant ainsi de créer un corpus partagé ciblant les risques liés au changement d’heure ou de climat, on ne sait plus bien. Puisque les citoyens sont déjà consultés, pourquoi réclamer un RIC ?
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Faut en finir avec les RIC(H)ARDS ! (Vincent S.)
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L'heure d'été serait privilégiée, mais nul besoin d'un RIC, les français ont le chic pour le midi à quatorze heures ! (Luc P.)
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A condition que le Français (dont vous parlez) voie le midi (dont vous parlez aussi) à sa propre porte (porte dont vous ne parlez malheureusement pas), qu'elle soit ouverte ou fermée, adoptant ici une posture (me semble-t-il) dont la superbe n'est pas sans rappeler (me semble-t-il) certaines attitudes présidentielles suffisamment suffisantes. Le risque me semble ainsi pour vous de prendre celui de faire fondre la glace qui, jusqu'ici, divise le Français (dont vous parlez) en une multitude de détestations de lui-même, Français ne pouvant se souffrir qu'à la condition de ne pouvoir souffrir l'autre (ce en quoi, Dieu ne soit pas loué - ne vous semble-t-il pas ?)
La glace ainsi fondue, ne craignez-vous pas que la majorité, même ric-rac, du Français que vous savez ne se retourne contre vous ? (Bertrand P. de C.)
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https://www.dailymotion.com/video/x6kt6jo
Chacun a sa façon de faire fondre les glaçons... (Jacques D.)
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Focalisons-nous sur la photo. Que représente-t-elle ?
Un seau de peinture rempli de pavés de couleur blanchâtre et le tout sur le châssis d’un radiateur.
A y regarder de plus près, il est affaire de gros plan. Le seau n'est pas un seau, non dans le registre de "cette pipe n'est pas une pipe", mais un bocal en plastique rempli, si je ne m’abuse, de nombreux glaçons.
Que signifie donc cette association : bocal, glaçon et radiateur ?
Réchauffer des glaçons, pourquoi faire ? Les réduire en cendres, Anne, c’est impossible ! Alors pourquoi ce cendrier RICARD ? Ce bocal est donc une antiquité datant de 1932.
Dernier indice à savoir RIC, partie émergée de l'iceberg, rappelle un fait référendaire d'actualité. Y aurait-il donc un lien entre le Ricard et les gilets jaunes ?
Ah, j'ai trouvé ! L'Art et la politique doivent s'entremêler pour délier les langues à l'instar d'un bon verre de Ricard servi bien frais. (Philippe F.)
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