La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 27 juin 2011

Blague de potaches, Vanité n°1126


Un évier à deux bacs est alimenté par un seul robinet. Sachant que ce robinet déverse quand il est grand ouvert 1,72 litre en 7 secondes, sans changer sa position ni celle des bacs qui mesurent chacun 47 centimètres de long, 33 centimètres de large et 12 centimètres de profondeur, sachant que la canicule arrive enfin et qu’à 14 heures il fera 40° à Bordeaux (ce qui provoquera une légère évaporation que vous prendrez soin de calculer), en combien de temps les bacs seront-ils remplis si on ouvre le robinet qu’au deux tiers à partir de 15h12 ? Vous proposerez plusieurs réponses selon les moyens que vous aurez trouvés pour remplir le deuxième bac. Vous avez 4 heures. Anne Hecdoth profite de l’annonce des  baisses à la pompe pour plancher sur ce problème de bac et de fuite du temps. Aidez-la !
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Il fait un peu trop chaud pour les calculs ! (Marie M.)
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Fastoche ! J’ai mon portable dans la poche (David-Emmanuel L.)
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Ben, c’est mon évier ! T’as trafiqué la photo ? Pour le reste je vous laisse à vos calculs et, petite précision, je n’ai qu’un seul bac - sans jeu de mots… (Sophie C.)
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En voilà une fuite ! Tout le monde sait maintenant qu'Anne Hecdoth triche en trafiquant les photos ! (Odile C.)
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Hélas ! Il fait trop chaud pour pomper ! Je vais voir si les Shadoks... "Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien...". (l'ambuleuse)
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Du propre, c'est ! D'eau l'histoire dans maintenant fait Hecdoth Anne ! Ah ! (Yoda Maître)
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Avec cette chaleur parler de fuites....... ? Tu n'as pas un sujet plus rafraîchissant ? Tu ne te mets pas en "mode silence" dès que le thermomètre frise la canicule ? Infatigable potache toi-même !!! (Artis-Anne)
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Sous l'égide d'un Fantin-Latour quelque peu fané voilà donc un étrange autel dressé qui conduit l'orant du biberon à la bibine. Inéluctable destin. Notons les deux implacables fourchettes qui contraignent un bouchon sauvage à rester au-dessus d'un verre à pied qu'un baigneur a oublié là après des ablutions dionysiaques et qu'on imagine méditatives car en réalité le thème de cette vanité, au-delà du renouvellement du sujet éternel des délices du bain, n'est-il pas celui plus fondamental mais moins plastique de l'étanchéité ? Dans ce monde où tout fuit, où nul secret ne le reste longtemps, où peut-on se réfugier sinon dans sa baignoire pour échapper au dévoilement ? Ce n'est pas Jean Paul Marat qui dira le contraire.
Calculons avec Anne Hecdoth le temps que prendra la baignoire pour s'emplir d'intimité et celui qui ne sera pas pris par l'oeil féroce des touitefesseboucbigbrozer.com ! (Marie-Hélène B.)
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1. L'énoncé ne donne pas l'heure de l'ouverture du robinet.
2. Les biberons contiennent des liquides qui provoquent les fuites dans les couches des candidats.
3. Utiliser la graduation de ces biberons pour le remplissage du deuxième bac.
4. Il est vain d'espérer remplir puisque la gestion de l'eau s'opère par ces temps de canicule à fonds perdus. (Marc V.)
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Le temps fuit, pourtant le bac reste, pratiquement inchangé depuis Napoléon, cependant il fuit aussi : peut-on s'en réjouir ? (Cathy P.)
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Ben  pour faire des économies vaut mieux fermer le robinet au lieu de se casser la tête, déjà que 40° c'est plus chaud que la température du corps humain, il faut éviter de faire bouillir les cervelles, après on peut toujours pomper, faut voir comment... Bien sûr, j'ai raté l'examen comme c'est toujours dans les cauchemars. (Nicole V.)
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Je suis nulle en robinets qui fuient, etc. C'est ma lacune ou ma lagune. (Anny C.)
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Pitié !... Pas de calcul... Demandez-moi de laisser fuir des mots de ma plume, cela oui... Dois-je vous écrire une lettre sur ce cauchemardesque casse-tête des problèmes de robinets, je serais peut-être inspirée... quoique... (votre Hécate)
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Bon, enlever 4 points et ajouter 4 joints et on frisera la mention ! (Je rêve tout le temps que l'on ne me croit pas quand je dis que je l'ai - le bac). (ella)
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Cool ! Voici la réponse que pourrait faire chacun des futurs candidats à l'élection présidentielle (Sarko, M LP, Hulot et autres…) :
"Madame, votre question est intéressante mais manque de précision. 
Il conviendrait que vous nous précisiez la pression barométrique du jour ainsi que l'étage de l'appartement dans lequel se déroule votre expérience, afin que nous puissions faire calculer à nos services la compensation qu'il faut appliquer pour calculer l'évaporation."
Soit après filtrage, comment  je vous embrouille pour ne pas répondre à votre question !
Bien à vous. (Jacques B. ex politique repenti)
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Comme le disait si bien le comique Fernand Raynaud : quand le soldat a tiré un coup de fusil combien de temps faut-il pour refroidir le fusil ??? Réponse la semaine prochaine ! (René G.)
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Pour éviter les bidets pas nets pour être au Net, je propose que l'on supprime le Bac dévié, toujours sujet aux contaminations et aux fuites, par un il-est-bô-mon-lavabo, téléréalité  con pétante qui a fait ses preuves dans le biberonnage collectif et national. (Juliette C.)
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lundi 20 juin 2011

Bande-annonce, Vanité n°1125


Pour la fête de la musique, Anne Hecdoth s'emploie à offrir l'air et la chanson : voici l'offre envoyée par Pôle Emploi à un jeune ingénieur diplômé d'une Ecole nationale d'ingénieurs, de l'Ecole supérieure des Télécommunications et d'HEC School of management, ayant les expériences professionnelles suivantes : développement d'un système temps réel embarqué pour le secteur médical ; chef de projet : développement d'un magnétoscope numérique sur réseau IP ; consultant : lancement d'un site web E-Commerce ; directeur technique : mise en place d'un département R&D :

"Le Rectorat recrute, pour CDD de quelques jours à maximum 10 mois, des personnes susceptibles d'enseigner en  Economie et Gestion. Formation exigée : Licence d'Economie et de Droit, Diplôme d'Etudes Supérieures de Comptabilité (DESC), Licence de Marketing, Licence Information et Communication."

Si Pôle Emploi est aussi efficace dans le ciblage de ses campagnes d'e-mailing, comment pourvoira-t-on aux 17000 postes de professeurs créés at subito après leur suppression par l’Education nationale ?
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Hélas le concept est tout autre : on appelle cela la déqualification. Mais à quoi bon se prendre la tête ? Il serait plus rapide de tout délocaliser en Chine ! (David-Emmanuel L.)
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Enseignés, saignez, il en restera toujours quelque chose... (Anny C.)
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A mon sens, c'est une des vanités les plus réussies de notre chère Anne Hecdoth : porte ouverte sur ce rapport dialectique entre l'ordinateur qui semble écraser les autres éléments dont la douceur est, du coup, violentée par la toute puissance de l'ère digitale ; ou bien, dépassant cette idée bien trop commune, c'est le chaos des formes, l'hiatus visuel entre ce que nous devons accepter et le subtil arôme de roses qui enveloppe notre passé. Vous l'aurez remarqué : un ordinateur ne sent rien. On ne peut écrire un poème à sa beauté, composer un air de piano à sa grâce, on ne peut que s'en servir... (Marie-Hélène B.)
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Anne Artiste Anne, quelle vanité vous inspire les images de la campagne de recrutement du MEN ? (Ella)
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@ Ella : moi, ça me tue ! (Odile C.)
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Pôle emploie
Paul sans emploi,
et Paul ploie.
Paul enseigne en se saignant.
Quelle veine, dit Paul en se signant. Amen.
Mais nos politiques
sans éthique
ont la peau lisse et bien polie :
ils saignent le Paul et nos emplois.
Enseignants, ne soyons plus polis !
Soyons polissons !
Lançons la polémique et virons ces polichinelles !
Ils nous polluent ! (Juliette C.)
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1) Tout est obscurci par les idéologies qui nous habitent. Un bon morceau de réalisme, agrémenté d'une pincée de cynisme, et surtout sans la moindre goutte de vanités idéologiques, mmmmh, voilà le secret de la magique potion de lucidité, qui a le bon goût de nous ramener sur terre.
2) Recette des champignons à la grecque : Prenez des champignons de Paris et faites-les vivre au-dessus de leurs moyens pendant quelques décennies. Vous finirez par vous rendre compte qu'ils deviennent toxiques. Peut-être va-t-il falloir admettre que pour vivre sereins il vaut mieux dimensionner ses dépenses à ses ressources ? Autrement dit, cesser de vivre à crédit ? 
(3) Et donc "dégraisser le mammouth"... Puisque de toute façon la réussite scolaire est largement corrélée au niveau d'intelligence, lequel est en grande partie déterminé génétiquement, pourquoi continuer dans l'illusion que cette réussite dépendrait de la qualité des professeurs ? On sait bien que, quelle que soit cette qualité, les gamins les plus intelligents s'en sortiront toujours, et les autres moins bien. (Alexis de T.)
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mardi 14 juin 2011

Comme un lundi, Vanité n°1124

Anne, ma soeur Anne, je ne vois toujours pas la Vanité du lundi (en pente côte, qui plus est) ; je ne vois qu'Internet qui poudroie et les concombres qui verdoient, les heureux ! (gertrude)
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Les bénéfices tirés de la journée nationale de solidarité de ce lundi 13 en pente cotée étant incalculables, Anne Hecdoth, triskaidékaphobique, a carrément préféré la bouder. Car quel blagueur pourrait se faire passer pour une blogueuse anecdotière ce jour-là ?
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Il n'ont plus qu'à nous coller la pente côte un vendredi 13, et on pourra brandir nos fers à cheval, ruer dans les brancards et dire quelques messes noires. Je propose aussi le 1er avril pour multiplier les poissons. Amen ! (Juliette C.)
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"Je suis mort parce que je n'ai pas le désir. Je  n'ai pas le désir parce que je crois posséder. Je crois posséder parce que je n'essaie pas de donner. Essayant de donner, on voit qu'on n'a rien. Voyant qu'on n'a rien, on essaie de se donner. Essayant de se donner, on voit qu'on n'est rien. Voyant qu'on n'est rien, on désire devenir. Désirant devenir, on vit." (René Daumal)
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J'ai affiché et téléchargé... Belle photo... mais d'où vient-elle ? Ah ! j'ai compris... les Apôtres... la Pentecôte... etc. Et ma sainte Odile, comment va-t-elle ? (Thérèse B.)
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Anne, mère de Marie, vous étiez donc le 13ème apôtre de votre petit fils ! Quelle famille solidaire ! (l'ambuleuse)
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Non vraiment, Anne Hecdoth pousse la canette un peu loin... Alors comme ça Judas Iscariote ne se serait pas bêtement pendu à un arbre (un olivier, I presume ?) mais ce serait joliment achevé à la bière d'Abbaye ? de traître à la trappiste ? traître qui roule amasse sa mousse...? Je trouve cette insinuation houblonneuse treize irrespectueuse. Ils n'étaient pas douze apôtres mais treize... et demi ? Ouais ! C'est ça un demi ! et que ça saute...! (Marie-Hélène B.)
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Alors quand c'est y donc qu'on se boit un bock de bière des 13 apôtres ensemble ? J'espère que ton prochain passage par Lyon me sera annoncé à coup de trompe ! (Hélène F.)
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Je n'ai pas compris la photo mais elle doit être aussi sublime que ton texte ; admiration inconditionnelle ! (Jean-Pierre C.)
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Je ne suis pas superstitieuse, ça porte malheur... Tchin ! (ella)
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50 x 13 = 650. Bientôt 666 ! (Marc V.)
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Celui qui ne croit ni à l'enfer, ni au diable et qui n'a cure des superstitions qui ne servent qu'à maintenir le peuple dans la peur et à contrôler son âme !!! (Cathy P.)
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lundi 6 juin 2011

Escherichia coli O104:H4, Vanité n°1123


Les légumes fous sont présumés coupables : nul besoin donc d'affûter son couteau. Futée et à l’affût, Anne Hecdoth qui n'est pas si courge n'écoute pas toutes ces salades et défie courageusement l'embargo : le ralentissement des ventes se confirme, les prix baissent sensiblement, c'est le moment d’en consommer ! Depuis quand les citrouilles se changent-elles en cas rosses ?
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Non !!! Pas en cas rosses ! Plutôt en cas soûlé ! (Juliette C.)
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Excellente présentation, j'y courge! (Anne G.)
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L'on sait qu'un cas rosse est toujours un cas rapace, difficile à résoudre. Et si l’affût, aussi futé soit-il, crée un tel raffut, je crains de voir encore diminuer les sandwiches SNCF. Heureusement, on a rarement vu des concombres rouges, ce qui me rassure pour ma prochaine salade grecque. Quoique... des salades, on en n'a pas mal en ce moment : inutile d'en faire une de plus...! (Richard V.)
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Ah... la citrouille qui se transforme en cas rosse ! Il fallait l'oser. Anne l'a fait ! Bravo ! (Hervé C.)
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Un légume comme un autre... 
(Anny C.)
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Tout à fait d'accord avec Anne et cette anecdote jubilatoire !!! Abracadabra, escherichia coli, vade retro, Satanas !!! Faisons tous comme Mithridate et invincibles deviendrons. (Cathy P.)
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Ces légumes là ont l'air d'être givrés, ce qui est un comble s'ils sont produits en plein soleil aux confins de l'Espagne aride ! Ils sont donc suspects. Anne Hectoth, change de fournisseur ou règle ton objectif si tu ne veux pas accentuer cette déstabilisation du consommateur ! (Pierre B.)
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Merci Anne Hecdoth d'avoir inventé le préservatif à légumes ! Ce menaçant et ô combien phallique (et ibérique) concombre étant mis hors de cause, serait-ce la minorité des germes de soja allemands qui sera pointée du doigt ? Navets, tomates, radis : sortez couverts ! (Marie-Hélène B.)
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Tout ce que vous voulez savoir est là :
(Marc V.)
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