La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 1 décembre 2014

Quiproquo, Vanité n°1427

Considérant que la force d'une oeuvre d'art est liée à la proportion de l'état de sidération dans lequel elle plonge le regardeur fâcheusement abusé par le bisounoursisme ambiant et la flaccidité de l'art pour faire joli alors que la démarche de l'artiste contemporain étiqueté provocateur est justement de provoquer l'ouverture d'un regard atteint de cécité sélective sur une réalité déniée, Anne Hecdoth concède que la-dite oeuvre puisse être réceptionnée comme une violence qui lui est faite et, en conséquence, opérer sur lui une anesthésie émotionnelle au point de lui faire dire, outré mais bêtement, que c'est de la daube. Si l'art est une claque, pourquoi n'y a-t-il aucune loi pour en interdire son enseignement ?

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Il est IN-TER-DIT d'interdire, a-t-on encore et toujours la volition lasse de s'époumoner dès le potron-jaquet. Même aux escrocs ? Même aux escrocs. (Christian C.)
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Zut, j'ai loupé ça et le replay n'est pas sous-titré ! Pfffff... Quelqu'un a une solution ? http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-grand-journal/pid5411-le-grand-journal.html?vid=1173000 (Odile C.)
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Ourquoi, ourquoi onc, ma chère ? … Pasce que dans not' ociété, l'art naque. Na ! (Vincent L.)
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Oui mais enfin... si on n'a plus qu'une claque tous les 15 jours, c'est acceptable... (:-)eurv')
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Désolée de vous demander d'arrêter vos envois de mail, mais François G. est décédé. (François G.)
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Votre biberon est-il à moitié plein ou à moitié vide? En tout cas il vous manque quelques pièces. (Juliette C.)
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Quand l'oeuvre artistique relève du figuratif, elle absorbe l'observateur, qui aime ou n'aime pas : cela dépend des goûts. Quand elle ne représente rien de concret, elle interpelle l'observateur, qui doit chercher une interprétation dans ses souvenirs : cela peut être apaisant, euphorisant, surprenant ou douloureux. L'art n'est pas toujours une claque ; il est aimé ou détesté, parce que compris, ou incompris, ou encore interprété. (Evelyne M.)
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Comme dit mon oncle Henri Pourrat dit aussi En Rat Pourri, "Une bonne daube vaudra toujours les plus belles œuvres d'Art." (Sébastien M.)
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Comme un bon vin, l'art du vain demande à prendre de la bouteille. Qu'en restera-t-il dans les années à venir ? Que dirait un bon devin ? (Hécate)
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1 commentaire:

  1. J. Croix, critique et historien en art1 décembre 2014 à 00:27

    L'image montre un petit biberon projetant son ombre sur le mur neutre et banal devant lequel il est exhibé. Quelques pièces de menue monnaie, symbolisant le capitalisme dont sont nourris les enfants dès leur premier âge, reposent dans le fond tandis que l'on perçoit une jolie décoration joliment gravée dans le verre pour faire joli.

    Le texte fait allusion :
    - aux virulentes polémiques sur l'art contemporain qui alimentent les médias et les réseaux sociaux, notamment en ce qui concerne l'exposition actuelle de l'artiste le plus cher du moment
    (http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1282416-jeff-koons-au-centre-pompidou-un-artiste-subversif-non-classique-et-meme-conformiste.html)
    - à l'état de sidération psychique engendré par les punitions corporelles
    (http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1281435-fessees-et-gifles-les-punitions-corporelles-entrainent-phobies-toc-et-desobeissance.html)
    - à la phrase de Marcel Duchamp : "C'est le regardeur qui fait le tableau."
    - à la phrase de Picasso : "Non, la peinture n'est pas faite pour décorer les appartements, c'est un instrument de guerre offensive et défensive contre l'ennemi."
    - au quiproquo dont a été victime l'artiste lors d'une dégustation de vin ce samedi ; en effet, saturée par les interdits qui la contrarient, elle a entendu : "c'est interdit" à la place de "ça dénature le goût" alors qu'elle s'apprêtait à grignoter une chips dans l'intention justement de dénaturer le goût du vin qu'elle jugeait un peu vert...
    - à tout ce que l’on voudra selon son imagination et ses propres références culturelles

    Le rapport texte/image évoque la vanité des quiproquos sur l'art et son enseignement.

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