La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 13 décembre 2010

Otages, Vanité n°1050



Alors que les petits Mickey étaient pris en otages dans un placard à balai, Anne Hecdoth s'interroge sur les failles transmises aux générations futures. Pourquoi se voiler la face?

***
Sans foi, ni loi – mais que fait Robin des Bois ? Cette vanité fait mal au cœur, j'ai déjà pleuré à gros sanglots juste en lisant la brève sur le monde.fr, ce n'est pas drôle du tout, c'est affreux qu'un bébé de 17 ans ait si peu confiance en la vie ??? (Virginie C.)
***
"Je t'attendrai devant la porte du garage..." Signé : La Souris célèbre qui gerbait dans le sac. (Sébastien M.)
***
Pourquoi se voiler la faille ? (Anny C.)
***
Et voilà ! Maintenant, en ces temps troublés, on ne sait plus si le Père Noël va se déplacer à cheval sur un balai ou sur un tapis puzzle volant... Sans compter que la mère Noël, elle, ne parvient pas à décider si elle doit dormir la barbe en dessous ou au dessus de sa grande houppelande rouge bordée de poils synthétiques... Quelle prise de tête ! (Juliette C.)
***
No futur. Les balais existent-ils encore ? Ont-ils un avenir ?... Quand il neige, balayer devant sa porte éviterait le désastre de l'inutile fonction du balai à l'ère de l'aspirateur! (Hécate)
***
AH fait-elle des affaires quand son sac est en fête ?
AH a-t-elle la tête dans le sac quand elle s'affaire à sa fête ?
AH est-elle à la fête quand ses affaires sont dans le sac ?
OH ! ce sac est le produit d'un DEAL ! (Marc V.)
***
Pour la réponse à l'énigme d'Anne H., s'adresser, entre autres, à Oussama Ben Laden ou à Mahmoud Ahmadinejad, il paraît qu'ils en connaissent un rayon là-dessus. (Cathy P.)

1 commentaire:

  1. J. CROIX, critique et historien de l'art13 décembre 2010 à 17:38

    La photo montre, sur une voie de garage, un grand sac de supermarché dans lequel sont entassés pêle-mêle des peluches dont on ne voit pas les têtes, à côté duquel sont entreposés un balai, une pelle à poussière et une balayette.

    Le texte fait allusion
    - à la prise d’otages dans une école maternelle de Besançon, ce lundi 13 décembre
    - au placard à balais du boulevard Bessière où habitait Anne Hecdoth entre 9 mois et 3 ans
    - à un mail transmis à Anne Hecdoth par Marc V. pour lui signaler une faille d’inattention sur le commentaire qu’elle a envoyé à la hâte sur son blog
    - à la dernière discussion entre Nicole V. et Anne Hecdoth sur le concept de transmission, comme corollaire de la filiation
    - à une conductrice jugée pour port du niqab au volant

    La relation texte/image évoque la vanité de la transmission…

    RépondreSupprimer