La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 14 mars 2011

Performance, Vanité n°1111


Mirage
Anne Hecdoth dérobe sa tête nucléaire pour voir l'histoire à travers les énigmes contestées et les intrigues controversées par les historiens eux-mêmes et rappelle de cliquer sur http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N7503 afin de participer à la grande performance artistique qu'elle a mise en ligne. Comment l’histoire des arts peut-elle être le leurre et l’agent du leurre ?

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A la place de cette tête je te propose de poser la tête d'Henri IV, ça ferait un amalgame historique intéressant : le bon roi ne portait-il pas une boucle d'oreille à l'oreille droite ? Ou bien la tête de la Joconde... juste pour voir si le charme est rompu. Tout cela ferait un mélange détonnant qui pourrait intéresser l'Education nationale qui aime bien mélanger les arts et l'histoire. Ou la tête du Général... why not ? Enfin bref, je persiste et signe. (Anny C.)
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En ce moment ce ne sont pas les têtes nucléaires qui posent problème mais les cœurs.
Quand tremblement de terre, et tsunami qui passe, réveillent les peurs.
Dans une ère pas claire, où se tuent frères et sœurs,
Quand Khadafi s'enferre, le Japon vit l'horreur.
... et comme le disait Antonio Machado en son temps :
Yo soy un Espanol que quiere, vivir y a vivir empieza. Entre una Espana que muere y otra que bosteza.
Le monde actuel nous montre qu'il y a bien deux sens pour qu'un pays se détruise et renaisse de ses cendres. (David-Emmanuel L.)
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Impossible d'ouvrir la pièce jointe ; serai-je victime d'un leurre ? d'un mirage ? ou d'un nuage fumeux et angoissant ? (Marie-Lise B.)
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Anne H. D'Aquitaine Première ou d'Aquitaine Seconde ? Encore une intrigue qui m'intrigue à l'heure joyeuse. (Sébastien M.)
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Je trouve la vanité parée de beaux atours, comme si n'avoir pas de tête était sans importance... La vanité est écervelée ! Et si Anne H. cherchait à nous tromper ? (l'Artis'anne)
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De quoi être assuré de pouvoir faire quelques "reliques", même si le tissu est assez peu défraîchi... Laissons faire le temps ! (Hécate)
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Des tas de gens ont perdu la tête pour pas grand chose hélas : le jeu en vaut-il la chandelle ???  (Cathy P.)
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Une tête énucléée, comment courir alors après le leurre sinon en tandem dans la dernière ligne droite ? (Marc V.)
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Excusez si je m'entête ! Dans cette femme cent têtes, je ne vois que deux têtes : une de face, avec un oeil et l'autre de profil ! Pourquoi chercher plus loin ? (Marie-France D.)
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Le Japon t'inspire à plus d'un titre, on dirait... Sans tête nucléaire, je ne comprends rien à ce leurre. Je m'en vais lire le journal le Monde. Sourire. (Yano mayaime)
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1 commentaire:

  1. J. CROIX, critique et historien de l'art14 mars 2011 à 13:22

    L’image montre la magnifique robe d’Aliénor d’Aquitaine qui fut exposée au Grand Théâtre de Bordeaux en 2006 devant un miroir qui reflète l’artiste cachée derrière le mannequin. On peu lire une erreur sur l’affichette de présentation : Anne H. d’Aquitaine.

    Le texte fait allusion
    - à une image qui déforme la réalité
    - au Japon par un shiritori (la dernière syllabe du mot dérobe fait écho à la robe derrière laquelle se cache l’artiste)
    - à la tête d’Henri IV qui n’en finit pas de créer la polémique parmi les historiens
    - aux centrales nucléaires qui n’en finissent pas de créer la polémique parmi les politiques
    - aux historiens de tous bords
    - à la grande performance artistique mise en ligne la semaine dernière par l’artiste invitant à signer la pétition en cliquant sur http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N7503
    - à l’erreur d’un professeur d’histoire qui apprend à ses élèves que l’Appel du 18 juin est une œuvre incontournable du patrimoine artistique

    Le rapport texte/image évoque la vanité des apparences symbolisée par l’étoffe de la robe dissimulant une forme de vérité qui se trouve au-delà du tangible et qui nous dévoile le concept d’erreur comme terriblement humain.

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