La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

mardi 29 janvier 2013

Sexisme, Vanité n°1304

Pompeusement en situation d’apostat face aux différents faux conflits sociétaux qui masquent les vraies augmentations indécentes de l’essence à la pompe, Anne Hecdoth, s’est coiffée gratuitement pour singer une Liberté impudente et aveuglée par une enceinte cadenassée par des couples amoureux. Si l’on prône l’égalité des genres, alors pourquoi, pour une même prestation, les tarifs des coiffeurs sont-ils plus chers pour les femmes que pour les hommes ?
***
Je ne pourrai pas consulter mes mails avant mercredi 30/01/2013. I am out of office until the 30th January. Vous pouvez me joindre sur mon portable. I will get back to you as soon as I return. (Philippe B.)
***
Primo, ma chère Anne, un tarif n'est pas "cher" mais "élevé" (c'est le service rendu qui pourrait être qualifié de "cher").
Secundo, bé… parce que, assez souvent, le cheveu des femmes est plus long, demande donc davantage de travail ; et, surtout, parce que les femmes sont prêtes à payer cher pour être bien coiffées par autrui. Pourquoi les figaros se priveraient-ils de "taxer" cette propension ? Hein, hein, pourquoi ?
Tertio, qu'il est vain de parler d'égalité à tout bout de champ ! Il y a des grands, il y a des petits : où est l'égalité ? On peut bien la "prôner" tant qu'on veut, le petit ne deviendra pas grand par décret. En revanche, on pourrait utilement revendiquer l'équité. Quoique. (Christian C.)
***
Terrain miné, cette semaine, Anne... Simple revendication d'oisifs pour un rite suranné ou éclairage brutal d'un refus par certains (voire beaucoup) de l'évolution profonde des aspirations de la société...? (Eric D.)
***
Couplons les cheveux en 4 ! (Anny C.)
***
Même prestation ? Un homme passe 30 minutes shampoing-coupe, coiffage inclu là où madâââme commère pendant une heure :o) (David-Emmanuel L.)
***
Je vois que l'on est venue manifester à la Capitale et que l'on a fêté le printemps sur le pont des Zarts.
Chacun(es) son cadenas !
(Juliette C.)
***
D'autre part, fais-toi faire une coupe à la tondeuse. (:-)eurv')
***
Liberté…
Tu vois c’qui s’passe…
                   tous toutes se cadenassent…
Liberté… de toi à moi, ce trait, cette union…
Liberté…
Aujourd'hui je t'écris :
         Te demander ta main, mon ange ?
                               mais ce serait te couper les ailes !
                  Tes cheveux ?
                                    ce serait tout ton or
                                    et ceci n'est pas mon genre
                                    que je te volerais
Liberté
      … aujourd'hui je t'écris, tous les jours je te chéris. (Benoît D.)
***
En fait de superstructure, allez voir l'expo "Cheveux" au musée du quai Branly... (ella)
***
Eh bien moi, je vote Anne Hecdoth !!! Bizzz, merci à toi pour ces belles oeuvres chouettes ! (Frédérique B.)
***
De par ma chandelle verte, c'est un autoportrait en vert ! (Marie-France D. - mercerie ambulante)
***

1 commentaire:

  1. J. CROIX, critique et historien en art29 janvier 2013 à 18:07

    L'image montre l'artiste déguisée, prenant la pose de la statue de la Liberté devant une fenêtre fermée au-delà de laquelle on devine un paysage brumeux. Coiffée d'une couronne de feuilles en forme de cœurs, elle brandit une botte d'herbes des champs et regarde le spectateur en souriant comme pour le prendre à parti. Derrière elle, on peut voir quelques ballons de baudruche et une guirlande "VIVE LES MARIES". Devant elle, se trouve une barrière entièrement recouverte de cadenas verrouillés, de différentes couleurs, matières, formes, sur lesquels on devine des prénoms d'hommes et de femmes qui ont voulu ainsi symboliser leur amour éternel.

    Le texte fait allusion
    - au désintérêt total, voire l'insoumission de l'artiste à toute doctrine (apostat)
    - au mariage, concept qui occupe actuellement les Français oisifs (faux conflits)
    - à la forte augmentation des tarifs de l'essence ce mois-ci qui est totalement passée inaperçue et dans l'indifférence la plus totale
    - aux coiffeurs dont les tarifs sont honteusement sexistes et contre lesquels personne ne manifeste ni ne s'insurge
    - au 'tout gratuit'
    - aux mères porteuses (enceinte cadenassée)
    - à tout ce que l'on voudra, selon son imagination et ses propres références

    Le rapport texte/image évoque les illusions de liberté du peuple et la vanité de l'égalité des genres.

    RépondreSupprimer