La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 27 juillet 2009

Boîte aux lettres, Vanité n°0930

Très terre à terre devant la boîte vide fraîchement installée chez Mamy, Anne Hecdoth médite sur les conséquences possibles d’un « malaise » médiatisé. Irons-nous aux urnes cette année ?

Je suis très émue par celle qui va de sa maison à sa boîte aux lettres chercher son courrier. Itinéraire du passé, rituel plein d'espoir : « Et si je recevais la lettre tant espérée ? ». Amélie Poulain l'a bien compris qui glisse la fameuse lettre d'amour dans la boîte de son ami... Avez-vous remarqué la fente ? Ô Freud qu'en dis-tu ? (Anny C.)

Je crois que ce n'est pas la principale préoccupation à l'heure actuelle. Pourquoi ? Parce qu'on nous prend assez pour des gogos : je préfère attendre, comme mamy, les cartes postales envoyées par les parents et amis. (Gisèle A.)

J'ai complètement déconnecté pendant 3 semaines et donc mon avis sur ce sujet à réflexion va s'en ressentir. Pour le moment, la seule idée qui me vient c'est bravo à Anne pour avoir assorti ses espadrilles aux pélargoniums de Mamy !!! (Cathy P.)

Moi aussi, je suis très émue par cette vieille dame qui porte toute son attention sur la boîte aux lettres. Pense-t-elle vraiment à une lettre d'amour ? ou à son mari qui ne lui en écrira plus mais qui aurait trouvé l'idée de la boîte aux lettres, toute proche de l'entrée, à hauteur de main et proche du regard, fort pratique.
Des mains, magnifiques, un chignon superbe, le dos légèrement voûté des femmes qui ont aimé jardiner, elle semble remercier son fils de lui rendre la vie plus facile. Le malaise sera évité. Le rêve continue. M'écrira t-il ? (Elizabeth C.)


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