La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 21 novembre 2011

Miroirs, Vanité n°1147

Réflexion faite, la quiddité de l’image d’Anne Hecdoth est un objet très contrefait. A travers le miroir médiatique le public narcissique panique et la polémique devient politique. Comment démonter la mécanique des échos accrédités ?
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Sorcière ! C'est le nom de ce genre de miroir, déformant - c'est pas pour faire ma vaniteuse, hein ! (Apprenti Sorcier... ella)
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Il faut que je retrouve dans mes photos du Vietnam une photo qui t'amusera : je l'ai prise dans le bazar de la paroisse franciscaine où j'enseignais : le Christ poilu au milieu des tigres rugissants. Du meilleur effet sur les populations j'imagine ! Je recherche... (Hélène FC.)
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Quid ?
Le français, à la différence de l'anglais, n'a pas le mot REFLECTION, c'est dire combien nous nous noyons dans un verre d'eau, à force de jouer les Narcisse... Mais heureusement, il y a la POÉSIE :
L'allusion à Narcisse
Un enfant vint à mourir, les lèvres sur tes eaux,
Fontaine, de s'y voir au visage trop beau.
Du transparent portrait auquel il fut crédule.
Les flûtes des bergers chantaient au crépuscule ;
Une fille cueillait des roses et pleura ;
Un homme qui marchait au loin se sentit las.
L'ombre vint. Les oiseaux volaient sur la prairie ;
Dans les vergers, les fruits d'une branche mûrie
Tombèrent, un à un, dans l'herbe déjà noire,
Je m'entrevis comme quelqu'un qui s'apparaît.
Était-ce qu'à cette heure, en toi-même, mourait
D'avoir voulu poser ses lèvres sur les tiennes
L'adolescent aimé des miroirs, ô Fontaine ?
Henri de Régnier. (Anny C.)
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Van Eyck - Portrait de Giovanni Arnolfini et de son épouse Giovanna Cenami, 1434. (Sébastien M.)
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Alice, au secours ! Ils deviennent tous fous ! (Marc V.)
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P'tête par le biais très biaisé du cantique des quantiques et tic et tac et tique et tacle ! (Marie-Christine M.)
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En ne regardant pas les miroirs trompeurs et en n'écoutant pas les polémiques stériles. Sans public, la mascarade ne peut  vivre !!! (Cathy P.)
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Anne Hecdoth, en Roi Soleil, dans un magasin de luminaires et de miroirs déformants ! Quelle Vanité ! (l'ambuleuse)
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Telle Alice, je passe de l'autre côté de ces miroirs (ton blog en fait tout autant)... (l'Artis'Anne)
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Ah ! miroir miroir magique !!! Dis-moi de quoi sera fait demain ??? (Francine G.)
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Afin d'admirer au mieux cette étonnante "photo en abyme", souvenons-nous peut-être de Jan Van Eyck et de ses Epoux Arnolfini (1434 ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_%C3%89poux_Arnolfini), 1er exemple connu de mise en abyme visuelle. Mais prends bien garde à toi, ma soeur Anne, car il est notoire que c'est dans l'abyme que l'on s'abîme ! (Antinarkittos)
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En développant son esprit critique ! (Odile V.)
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Pour l'instant mon miroir est sans tain et mon teint en souffre ! (Hécate)
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1 commentaire:

  1. J. CROIX, critique et historien de l'art22 novembre 2011 à 01:43

    L'image montre différents miroirs sur un mur mauve clair. Leurs formes et leurs cadres varient. Celui du centre évoque un soleil et sa glace convexe déforme la silhouette de l'artiste qui s'y reflète.

    Le texte fait allusion
    - à la double acception du mot "réflexion" : reflet dans le miroir et approfondissement de la pensée
    - au thème de l'atelier d'écriture de ce samedi animé par Anny Carrère de l'association "Talents", à la salle de la Cheminée de l'Utopia : "Miroir, mon beau miroir !" auquel l'artiste a participé
    - quiddité (nom féminin, du latin scolastique quidditas, du latin classique quid : quoi, quelle chose) = nature d'une chose en tant qu'elle s'exprime par sa définition (terminologie scolastique)
    - au paradoxe de l'image
    - au monde à l'envers dans le roman de Lewis Carroll, "Alice à travers le miroir"
    - au mythe de Narcisse et de la nymphe Echo
    - aux politiques qui s'emparent de tristes faits divers absolument exceptionnels (mais très très triste hein !!!), comme la mort de la jeune Agnès ces jours-ci, dans le seul but de toucher la corde sensible du bon peuple et ainsi se faire valoir et inviter sur les plateaux de télévisions pour réagir à chaud sans aucun recul ni expertise, à la va-comme-je-te-pousse.

    Le rapport texte/image évoque la vanité de l'alliance entre la presse et les politiques.

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