La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 13 février 2012

Au feu, Vanité n°1207

C’est toujours avec une rigueur monomaniaque qu’Anne Hecdoth suit scrupuleusement l’actualité la plus brûlante : c’est l’hiver en hiver et ça dérape de la banquise à la banqueroute. Pendant ce temps-là le berceau de la civilisation la plus valable s’embrase tandis que les fonds gèlent et que les cons gèrent. Que font les pompiers ?
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Ben... pimpon ? J'ai gagné ? (:-)eurv')
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Les pompiers ? Ils pompent ! Et votre âme ? Elle est malade, elle a mangé trop de salades médiatiques... (Anny Tardieu)
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De leur casque astiqué font miroir déformant de la ré-alité. (Marc V.)
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Les pompiers pompent pompent pompent chats-docks de la Criiiiiiiiiize comme disait Coluche, et ils font des pompes et des pipes pim pom pim pom pin...
Eteindre l'in-sens-dis de la Sein val-en-teint avant d'allumer les feux follets d'un monde devenu fou furieux ! Au feu, au feu, hosanna au plus haut des feux ! (Marie-Christine M.)
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Enfin j'ai capté un de tes messages. C'est l'occasion de te souhaiter une très bonne année 2012. (Marie-No G.)
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Cela vous ressemble bien, soeur Anne, de crier au feu un quatorze février ! Que croyez-vous que font les pompiers : ils pompent comme des Shaddocks, et beaux comme des camions, draguent les Valentines bling-bling qui flottent entre les deux eaux d'un monde de noyés. Oserais-je vous dire :
Un peu d'amour dans ce monde de brutes, ou serait-ce vraiment de très mauvais goût (amer) ? (Juliette C.)
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Ils crient "au feu" et se chauffent les mains nues au brasier... non ? (ella)
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Je mettrai bien ma main au feu que tu jettes encore de l'huile sur le feu ! Anne, y'a pas le feu au lac !!! (l'Artis'anne)
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Ils ont un coup de pompe... comme tout le monde. Car tout lasse, en ce bas monde. (Nina Urqu)
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J'adore ta fantaisie, ton imagination et ta prose ! Merci de m'éclairer chaque semaine. (Sofaille)
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Penser à ramener du pain... (Sébastien M.)
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Quelle imprudence, Anne Hecdoth, de vous mirer dans une sorcière, sans prendre de gants : ça sent le brûlé ! (l'ambuleuse, mfd)
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Que font les pompiers ? Mais des tableaux bien sûr !!!!!!!!!! (Hécate)
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Casque et gant bien propres, vanité de la fuite sans combattre... (Darius E.L.)
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1 commentaire:

  1. J. Croix, critique d'art et historien14 février 2012 à 00:24

    L'image montre en gros plan, abandonnés sur le sol, des gants et un casque de pompier sur lequel, au centre, se reflète l'artiste telle une korè (κόρη – jeune fille en grec –, sculpture représentant une jeune fille vêtue d'une tunique longue, dans la Grèce antique) sous un ciel nuageux.

    Le texte fait allusion
    - à la rigueur (de l'hiver, des plans d'austérité…)
    - aux obsessions de l'artiste
    - aux interminables ouvertures des "jités" sur le froid et la neige
    - à la météo normale pour la saison
    - au dérapage de l'artiste sur une plaque de verglas, qui a failli lui coûter la mort à une heure où tout le monde dort
    - à la fonte de la banquise responsable de la froidure, nous dit-on
    - aux difficultés économiques des pays européens, notamment la Grèce
    - à la colère du peuple grec
    - au jeu de mots évoquant les congères
    - à la gestion des crises par des incapables

    La relation texte/image évoque la vanité des secours, de la prévention des risques et des mesures de sauvegarde.

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