La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

jeudi 12 septembre 2013

Contrefaçon, Vanité n°1336

À défaut de faux pour faucher sans faute les vraies cophoses, Anne Hecdoth, la vraie artiste qui chante faux sous ses faux airs de faussaire et sans faux-semblant, sans préjuger que c'est un faux cette info, tant s'en faut, produit ce vrai billet muséologique trafiqué pour garantir l'authenticité des graffitis au-dessus de sa fosse à phosphore et celle des images disparues de son vrai site licite. Si les collectionneurs de vannes et de gogues ont tout faux et si l'astuce est un délit, quel est le risque de pertinence conceptuelle à ne rien faire ?
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OUF mon graffiti n'y est pas.... déjà passé à la chasse-trappe ! (Anny C.)
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J'ai toujours su que Ben était un gogue n'art et vous une vaniteuse malicieuse astucieuse. (Juliette C.)
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Gogues, n'est-ce pas une contrefaçon de Google ? (Marc V.)
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Faux et usage de faux (j'aime, NDLA)
"E' falso quod libet"… du faux et de son bon usage, en toute conscience, en toute liberté :
À vos marques… Prêts ? Partez ! (Benoitd D.)
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Prendre de la hauteur pour la plus grande gloire du fond. (Sébastien M.)
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Bizarre, en effet, cette suppression sélective d'images sur ton autre site ! (Christian C.)
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Cette image d'une beauté plutôt intimiste me rappelle un graffito lu il y a 30 ans dans un contexte similaire, en Bolivie, et que je traduis pour vous : "Ô Très Sainte Vierge, toi qui as conçu sans pécher, fais que je pèche sans concevoir." Dans un registre différent, en voici un autre, hélas intransposable en français, lu jadis à l'aéroport de Miami: "Here I sit, Broken-hearted... I came to shit And only farted." C'est beau la poésie. Et c'est aussi de l'Art. ;-) (Thierry S.)
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1 commentaire:

  1. J. CROIX, critique et historien en art12 septembre 2013 à 16:12

    L'image, en plongée et à dominante blanche (symbole de pureté et de sainteté), montre un petit coin des petits coins. Les murs sont graffités avec différents outils graphiques (stylos, feutres, crayon, chocolat…). Il s'agit d'une vraie œuvre "in situ" et interactive, réalisée par un collectif de personnes pressées, conviées chacune à apporter leur contribution en hommage à Wim Delvoye et Piero Manzoni. En haut, l'on peut admirer une copie d'un vrai Ben.

    Le texte fait allusion
    - à la mort (faux pour faucher)
    - aux imitations illicites (faux)
    - cophose (du grec kophos : sourd) = surdité
    - à la production vaniteuse hebdomadaire de l'artiste et au trafic découvert récemment de faux billets d'entrée au Louvre (ce vrai billet muséologique trafiqué)
    - muséologique = qui concerne les techniques de conservation et de présentation des collections d'un musée
    - aux toilettes de l'artiste (fosse à phosphore – le phosphore ayant été découvert à partir de l'urine –, gogues) transformées en cabinet de curiosités et dont les vrais murs sont laissés à la vraie créativité de chaque vraie personne qui y passe vraiment (garantir l'authenticité des graffitis)
    - au site de "l'ART à la carte" dont les photos ont mystérieusement disparu, on se demande bien pourquoi. Voir : http://www.art-alacarte.com/
    - au vrai Van Gogh, intitulé "Coucher de soleil à Montmajour", que son propriétaire croyait faux (les collectionneurs de vannes et de gogues ont tout faux)
    - à la BRDA, Brigade de répression de la délinquance astucieuse qui enquête actuellement sur les faux billets du Louvre (l'astuce est un délit)
    - à tout ce que l'on voudra selon son imagination, sa culture et ses propres références

    Le rapport texte/image évoque la vanité des vrais concepts de contrefaçon et des collections muséales.

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