La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

vendredi 21 février 2014

Tranche de l'art, Vanité n°1407

Ce que crée Anne Hecdoth, qui fait aussi du lard avec sa viande consciente socialisée, ne sert à rien mais il est essentiel qu'elle le fasse. Elle a l'ambition de renforcer l'idée que, pour les gens bons, l'art est superflu et que le superflu est un luxe. Sans rire, qu'est-ce qui embellit le décor de la vie ?
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Je suis absent jusqu'au 24 janvier au matin. A bientôt ! (Gildas M.)
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Les gens bons s'en payent une tranche ! (Anny C.)
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Mmmm… succulent jambon ! Tu aurais pu m’inviter à partager cette œuvre d’Art ! (David-emmanuel L., le fan intéressé… par l’Art)
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C'est de l'Art ou du coach on ? (Marie-France D.)
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Ce qui embellit le décor de la vie ?
Eh bien, Alchimie d'Intérieur, non mais ! (Camille B.)
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Lard' on....... ! (Marie-Christine K.)
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Dans le jambon, tout est bon, dans les bonnes gens, ce n'est pas sûr ! (Juliette C.)
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Bacon
Où nous aurions pu disserter sur la très nécessaire inutilité de l'artiste. Bacon aurait peut-être nourri notre propos… (Benoît D.)
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Sang rire ? Ce qui embellit le 'décor' de la vie, c'est la vie ! (Ella)
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Ah vingt diou, ça c'est bon, j'arrive Anne, garde m'en un morceau, et tant pis pour le cholestérol, biz mdr (Bernard A.)
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De l'art qui donne faim, ça c'est cool. (Heurv')
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Vous ne fumez pas le lard en vain ! (Marie-France D.)
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Jamón, jamón... (Marie-Hélène B.)
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1 commentaire:

  1. J. CROIX, critique et historien en art21 février 2014 à 10:10

    L’image montre une nature morte composée d’un jambon entamé sur un support de découpe, lui-même posé sur une planche à découper en bois, d’un socle cinq couteaux à droite et, au premier plan, d’un cendrier doré en forme de crâne réalisé par Bakibak (Voir : http://www.tremplindescreateurs.fr/contestant/3403.html) mis en scène avec un grand couteau de cuisine introduit sous la calotte et trois cigarettes qui tuent. A l’arrière-plan, se trouvent, aimantés au panneau mural, des petits livrets de cuisines décoratifs proposant des recettes à partir de produits de marques célèbres.

    Le texte fait allusion
    - au fait que l’artiste a pris un kilo depuis qu’elle gère (fait aussi du lard)
    - à Michel Jouniac, célèbre artiste plasticien, pour qui le corps est "une viande consciente socialisée"
    - à Gandhi, grand résistant à l'oppression par la désobéissance civile de masse, pour qui même ce qui ne sert à rien est essentiel : "Dans votre vie, tout ce que vous ferez sera insignifiant, mais il est très important que vous le fassiez quand même." (citation mentionnée dans le film "Remember me" - voir : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18955112&cfilm=145331.html)
    - au superflu, du latin superfluere = déborder, être plus abondant qu’il n’est nécessaire
    - au luxe, du latin luxus = débauche, excès, faste (déverbal de lucere = reluire, briller, être éclatant - dérivé de lux = lumière, éclat brillant, illustration, lustre, gloire, ornement), symbole de vanité
    - au philosophe et sociologue Gilles Lipovetsky qui, dans son ouvrage "Le Luxe éternel", souligne combien le luxe, en tant qu'incarnation par excellence du "superflu", symbolise ce qui fait le propre de l'homme : "Le luxe c'est le rêve, ce qui embellit le décor de la vie, la perfection faite chose par le génie humain."
    - à tout ce que l’on voudra selon son imagination et ses propres références culturelles

    Le rapport texte/image évoque la mort et la vanité de l’objet dans l’art, le beau, la vie.

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