La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 25 janvier 2010

Pêle-mêle à l'éventail, Vanité n°1004

Anne Hecdoth idolâtre le désordre pour sa mouvance sémantique ; elle soumet aux regards un pêle-mêle dont le sens se dilue dans un déluge de significations, épinglé par l’association acrobatique d’un éventail d’idées ainsi mises en forme. Selon les concepts à la mode, issus de la poïétique, du marketing, de l'iconologie, de l'esthétique, des théories sociales ou de la sémiologie, et sans faire l’impasse sur les enseignements de Ludwig Wittgenstein ou de Nelson Goodman, quelle importance peut-on accorder à ce que véhicule l’image dont la valeur, si triviale soit-elle, ouvre des perspectives prometteuses à une phéno-ménologie existentielle ? Ou, pour poser la question différemment, comment apporter de la joie au foyer ?

La alegria dura poco en casa del pobre (version populaire peut être du sic transit gloria mundi). (Marie-Hélène B.)

Seigneur ! Que ma joie demeure ! (Odile C.)


Alors... Tout d'abord Ludwig est vraiment très vilain : Cocteau ne disait-il pas (dans Les Enfants terribles et dans son Livre Blanc) "la beauté agit même sur ceux qui ne la constatent pas". Eh bien, a contrario, le Ludwig est disqualifié, point barre, tournons la page, au suivant ! Nelson est non seulement bien plus sympa, mais son paradoxe du vleu-bert me blaît pien. En plus, il fut maître de Noam Chomsky, lui-même maître de Normand Baillargeon dont le Petit cours d'autodéfense intellectuelle devrait être sur la table de chevet de tout à chacun, voire des autres. Noam disait: "Si nous avions un vrai système d’éducation, on y donnerait des cours d’autodéfense intellectuelle." Normand l'a fait. Elle est pas belle, la vie ? Mais, plus sérieusement : Anne fait-elle dans la vanité ou dans l'Oulipo ? (Heurve)

Bordel ! Capharnaüm ! Logorrhée ! Et un raton-laveur...! Et pour abonder dans le sens de M.-H. B. : "La buena vida es cara. Hay otra más barata, pero no es vida." C'est difficile à bien traduire. Littéralement ça donne quelque chose comme : "La bonne vie est chère. Il y en a une autre bon marché, mais ce n'est pas de la vie." (Thierry S.)

Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas ranger... A quand une Vanité avec lien incorporé vers une encyclopédie en ligne (que je couche moins bête pour une fois) ? (Malo C.)

Heureux les bordéliques créatifs ! Entre les hystériques et les obsessionnels je choisis les premiers... Voici une anecdote : (ARGUMENT) Une mère obsessionnelle m’a raconté avoir privé son fils de 4 ans de cadeau à Noël parce qu’il n’avait pas rangé sa chambre. (REPONSE) Une vie est irremplaçable, une chose, oui. Non? Et de grâce ne confondons pas hygiène et propreté car comme disait Freud : « il y a des hommes qui sont très obsessionnels mais qui caressent les femmes sans s’être lavé les mains. » (Anny C.)

Je pars du principe que chacun est responsable de ses actes, donc Anne Hecdoth aussi !!! La postérité jugera !!! Le désordre engendre-t-il la joie dans le foyer davantage que l'ordre ? A voir, mais la présence d'un enfant sûrement et pourquoi pas les couleurs chaudes !!! (Cathy P.)

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