La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 17 mai 2010

Rétroviseur, Vanité n°1020

En mettant à l’épreuve la qualité de son rétroviseur, Anne Hecdoth crée du visuel dans le visuel et révèle les effets optiques kaléidoscopiques que produit cet instrument, à la typologie si particulière, sur le rendu de l’espace urbain. En donnant à voir des angles de vue inattendus, elle se pose les questions soulevées par cet outil de connaissance réfléchie sur les sept ans prédits de malheur métaphorique dû à la perception des déformations et des dédoublements. Si l’on envisage alors le miroir comme médiateur d’indices liés aux aspects formels et mystérieux qu’offre le traitement de l’image, quels risques pourrait-on prévoir ?

Risque premier : chacun des éclats multiplie les possibilités de réalité parallèle. Risque second : la réflexion de la lumière transforme l'AutomOdile en un phare permanent qui éclaire le monde en déroute, en des routes aussi... Risque dernier : la Maif couvre très mal ce risque là et puis tu roules beaucoup trop vite ! (Marie-Hélène B.)

L'avantage d'un tel attribut optique est de se faire doubler par plusieurs admirateurs en même temps et de pouvoir se garer dans la quatrième file afin de s'éclater de façon cubiste avec eux. (Juliette C.)

Beaucoup aimé. Félicitations Anne. (Daniel B.)

Très beau ! (Jacques B.)

Un seul gros risque, à mon avis : une méga-collision !!! (Cathy P.)

Rétro-boulot-dodo ? Un peu tristounet, non ? Car en général les gens rétro n'aiment pas rire aux éclats. (Prokopios)

Vade retro satanas. (Anny C.)

Bravo pour cet excellent texte qui traduit la plus grande vanité littéraire ! (François-Jacques G.)

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