La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

lundi 3 janvier 2011

Femme nue, Vanité n°1101


Anne Hecdoth appelle à s’indigner contre le fait qu’un projet d’allégorie au-dessus d’un nid d’élites déchaîne la critique et suscite la polémique. Comment s’asseoir dessus?

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As-tu peint toi-même le fauteuil ? J’aime beaucoup le montage ! (Sophie C.)
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MAIS C'EST UN SCANDALE !!! Je parle évidemment de ce vilain petit coussin bleu châtelain ridicule qui attire malencontreusement notre regard pudibond et bien pensant vers le bas alors qu'une œuvre d'art domine la situation dans sa vérité nue.
J'avoue que cette fois-ci j'ai eu recours aux lumières inspirées de notre fidèle critique de chez Lacroix ; il était tout content de m'aider vu le sujet et je n'aurais pas trouvé toute seule...
Vous ne pouvez pas enlever un peu le coussin quelques secondes ? (Juliette C.)
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Aurais-je une petite crise de déjà-vu ? (Heurv')
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La vengeance du coussin péteur… (Sébastien M.)
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C’est un ordre (ou un mot d'ordre) pour 2011 : indignez-vous, critiquez, polémiquez contre le nid de coucous ! De préférence le faire bien calé sur un fauteuil (voir celui d'Anne) devant un ordinateur. Et si cela ne suffit pas en 2012 le mot d'ordre est déjà prêt : votez. Moi j'aurais préféré : résistez, luttez ! Il est vrai que je suis hors normes. (Gisèle A.)
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Réponse à la question : le plus simplement du monde, en positionnant la partie charnue de notre anatomie perpendiculairement à l'objet en question et en l'abaissant doucement jusqu'à destination !!! (Cathy P.)
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Je signe ton manifeste. (Anny C.)
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Deux hommes une femme chabadabada chabadabada…
Allez ! Go ! Ris ! (Marc V.)
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Signe des temps ? Une feuille de vigne gonflable pour qui prétend porter la culotte ? (l'ambuleuse)
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Vanité ! A quoi bon perdre son temps à placer un cendrier sur pied dans un musée où l'usage du tabac est interdit ? (David L.)

3 commentaires:

  1. J. CROIX, critique et historien de l'art3 janvier 2011 à 16:33

    L’image montre un coin de pièce paisible, meublé d’un fauteuil fort accueillant. Ce siège est tapissé d’un motif de femme nue sur lequel est posé un petit coussin bleu cachant pudiquement son sexe. Sa tête est renversée vers l’arrière comme si elle regardait derrière, horrifiée, le tableau accroché au mur, représentant deux hommes empoignés dans une lutte sans merci et en train de chuter dans le néant.

    Le texte fait allusion
    - au best-seller de Stéphane Hessel ("Indignez-vous !")
    - au projet controversé de sculpture monumentale représentant une femme nue (allégorie de la Loire), appelée à surplomber, bien que cachée par des arbres, l’ancienne abbaye de Marmoutier transformée en lycée privé

    Le rapport texte/image évoque la vanité de la lutte.

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  2. J. CROIX, critique et historien de l'art3 janvier 2011 à 18:40

    @ Sophie C.

    Ce n'est pas Anne Hecdoth qui a peint le fauteuil et il n'y a pas de montage. L'artiste se contente d'avoir l'oeil...

    Elle a pris cette photo au Barrydale Karoo Hotel (http://www.thebarrydale.co.za/) le 22 février 2009 en Afrique du Sud. C'était magnifique, elle avait l'impression d'être dans une galerie d'art.

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  3. Bonjour,

    Voici mon blog ; je travaille sur les vanités dans une série de peintures intitulées "Hevel" :

    http://merciernatacha.blogspot.com

    Bonne visite...

    Natacha Mercier

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