La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

mercredi 23 octobre 2013

Le Droit du plus fort, Vanité n°1342

Contrariée, voire un peu empotée, Anne Hecdoth dégaine placidement les pâles non-dits des palinodies pour approuver les vraies informations contradictoires qui lui échappent, les faux problèmes isolés médiatisés et les vraies fausses affaires dérisoires qu’elle dézingue en vendant cher la mèche au rabais. Aussi, pour tromper le cyber-espionnage, elle dément calomnieusement qu’elle exprime les choses et leurs contraires. Que ce soit par prudence ou par haine, est-ce à taire et laisser ainsi une échappatoire à l’échappée belle du vide laid (on harda dix bras ni vu ni connu) ?
(Hommage à Claude Lévêque)
***
Et badaboum boum boum... Oui j'ai vu l'exposition, c'est super.
Idéal entre toi et Jacques que ce tintinnabule de pots d'échappements ! (Anny C.)
***
Les Pouêts et les Couacs, il y a bien que Lévêque pour les faire élégamment. (Juliette C.)
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Impressions droit du plus fort
/flash/autant d'éclats light que de milli-secondes flash
/gong/pot de fer gong contre pot du fort big-gong
/flash/light/gong/flash/big-gong/…
… pas de pot/flash/
tout m'échappe/gong/
Light !
Flash pourra se dire le temps d'une brève.
Light pourra se contredire le temps d'une double brève.
Gong pourra se dire le temps d'une longue.
Big-gong pourra se contre dire le temps d'une double longue.
***

1 commentaire:

  1. J. CROIX, critique et historien en art23 octobre 2013 à 19:22

    La vidéo montre l’installation "Le Droit du plus fort" (2012) de Claude Lévêque à l’Institut culturel Bernard Magrez : sur un fond sonore, une forêt de pots d’échappements neufs, suspendus et mobiles, éclairés par des stroboscopes, entre lesquels l’on aperçoit Claude Lévêque lui-même se frayer un passage et sortir de la pièce comme s’il s’échappait. On le voit dévier vers la droite et contourner « Déviation » (2008), installation en capots d’automobiles abritant un lustre éclairé.
    (Pour vous éclairer sur ces œuvres, je vous invite à lire "CLAUDE LÉVÊQUE : D’UN PASSAGE À L’AUTRE" de Charlotte Mengual :
    http://claudeleveque.com/files/uploads/2011/02/ecrit_13_pdf_fr.pdf)

    Le texte fait allusion
    - au caractère lunatique et contradictoire de l’artiste dont elle joue beaucoup
    - palinodie (du grec ancien πάλιν, pálin = de nouveau ou en sens inverse, et ᾠδή, ôidế = chant) = texte dans lequel on contredit ce que l'on avait affirmé auparavant
    - aux fuites des documents de la NSA par Edward Snowden (qui lui échappent, vendre la mèche, le cyber-espionnage, haine est-ce à, échappatoire, l’échappée)
    - à l’affaire Leonarda Dibrani qui alimente les brèves de comptoir (laid on harda dix bras ni)
    - à tout ce que l’on voudra selon ses propres références culturelles et son imagination

    Le rapport texte/image évoque la vanité de l’émigration des fuites ou de l’accueil des expulsions.

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