La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

vendredi 1 novembre 2013

Manifeste, Vanité n°1343

Un pas de velours en avant, un pas de velours en arrière… Dès potron-minet, c'est la volte-face valsée de la contrepartie de la rançon du ronron gonflant des discours ronflants que, manifestement ironique, Anne Hecdoth ratifie en souriant pour montrer qu'on peut faire les actions opposées ensemble, dans une seule fraîche respiration vrombissante et grondante ; elle est pour la continuelle contradiction, pour l'affirmation aussi, elle n'est ni pour ni contre et n'explique pas car elle hait le bon sens. RONRON qu'a ni goût ni couleur mène rondement les idées promptes au moulin des crânes vides. RONRON ne signifie rien. RONRON est inutile et poltron. RONRON est sans cause et sans théorie. RONRON ronronne ronchon. RONRON est anti-stress. RONRON, sans broncher, défend la liberté des vairons et des hérons errants de la Gironde à l'Aveyron où les potes iront aux potirons. Tout est RONRON, les hirondelles et les rondelles, les cols ronds et les plastrons, les charrons et les châtrons, les rongeurs et les rondeurs, les macarons aux citrons qui citeront les sites ronds des six troncs, les barons et les darons, les biberons du Lubéron, les fanfarons aux corps ronds corrompus aux environs des corons et le patron des pattes en rond c'est RONRON et ron et ron petit patapon. Mais c'est quoi ce cirque qui ne tourne pas rond sur terre ? Happy end ou bordel laid ?
***
Oui mais Luberon s'écrit sans accent... (Christian C.)
***
Attention : RONRON est une marque déposée…, mais si c'est votre DADA…
Bien dadaïlamentablement vôtre. (Vincent L.)
P.S. : V. L. s'habille prudemment en Tzara.
***
Odilette, que deviens-tu ? (Thérèse B.)
***
Génial, tu t'es déchaînée !!! Bises, (Régine V.)
P.S. : T'es où ce week-end ?
***
Hélas ! (Gisèle A.)
***
Vu la tronche du greffier, la pub pour Ronron est mensongère ; quant à l'autre squelette, il n'aurait pas dû bouffer dans la gamelle du chat. (Juliette C.)
***
Et ron et ron petit... Trouv' pas qu'c'est un peu con de donner une journée pareille à un patron ? Dixit Prévert le bon. (Anny C.)
***
Plus rien ne bouge : voir vidéo ici
***
Attention, aux dernières nouvelles, petit patapon quand il est étranger apporte la rage et ron et ron... (ella)
***
Cyclotron
En grand, je fais un rond.
Au sol, toujours le même, ça me prend un temps, long.
(Voir vidéo ici)
Un pas pour un bond, un pas pour de bon,
vous invite dans ma ronde,
tour du monde, j'm'y prends mal,
tout ce monde, mais c'est quoi ce cyclotron ?
***

1 commentaire:

  1. J. CROIX, critique et historien en art1 novembre 2013 à 13:19

    L’image, réalisée à partir d’une photo offerte à l’artiste par Régine V., montre un squelette nonchalant, assis sur un rocking-chair, les jambes croisées négligemment dans une attitude zen et détendue. Ses orbites vides regardent intensément et avec une certaine effronterie, le regardeur. Posé sur ses fémurs, se trouve un chat aux patrons de squelette (on appelle patrons les motifs formés par la combinaison des couleurs de la robe du chat) qu’il caresse du bout des phalanges.

    Le texte fait allusion
    - aux discours politiques contradictoires sur le versement ou non d’une rançon ou d’une contrepartie pour la libération des otages (la contrepartie de la rançon)
    - au Manifeste DADA. Voir :
    http://www.n3krozoft.com/_xxbcf67373.TMP/doc/dada/manifeste2.html
    - aux ronrons qui ronronnent. Ecouter :
    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c8/Cat_purring.ogg
    - au chat dont la symbolique est variée et contradictoire (pattes de velours, potron-minet, ronron)
    - à ses proies : le rat dont la symbolique est complexe et ambiguë (rat-ifie) et la souris, représentation négative de la femme (souri-ant)
    - à l’heureuse issue de la drôle d’aventure vécue ces jours-ci par un cirque à Bordeaux (ce cirque, happy end, bordel laid)
    - à la polémique sur la prostitution (bordel laid)
    - à la ronron-thérapie (rond sur terre… happy)
    - à tout ce que l’on voudra selon sa culture et ses propres références

    Le rapport texte/image évoque les joyeux bordels politiques et la vanité du Manifeste des 343 salauds.

    RépondreSupprimer