La démarche

L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.

Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...

dimanche 23 mars 2014

The Voice, Vanité n°1411

Face aux vives certitudes des beaux esprits pugnaces et des petits donneurs de leçons répétitives cherchant à étouffer sa liberté sous le soleil, Anne Hecdoth, prend une posture badine pour leur offrir une ombre de réflexion et, bien qu'elle sublime le cri qui fige, elle n'élève pas sa voix pour autant ni ne scrute un scrutin de suffragette. Si elle n'a aucun programme, pour quelle activité activiste promet-elle de s'engager ?
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C'est le fantôme de l'Opéra ? (Anny C. http://www.annycejourdhui.fr/)
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De la vraie Paranoïa Critique ! Ou comment les concepts roses et mous finissent par générer de sombres spectres... (Juliette C. - http://juliettecharpentier.over-blog.com/)
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The shadow
Un cri, soleil de midi, et puis son ombre… (Benoît D.)
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Le fantôme de l'opéra, tombé amoureux de la dame aux camélias, rôde autour de l'urne... (Hécate)
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2 commentaires:

  1. J. CROIX, critique et historien en art23 mars 2014 à 21:08

    L’image montre, sur un sol bleu, l’ombre portée d’une sculpture abstraite exposée dans un musée. La forme de cette ombre fait penser à celle d’un crâne ondulé, avec une bouche grande ouverte située juste derrière une partie saillante de la sculpture qui, selon ce point de vue, ressemble à un micro.

    Le texte fait allusion
    - aux personnes imbues d’elles-mêmes qui s’octroient le droit, en insistant lourdement, d’admonester l’artiste et de lui faire la morale quand elle n’agit pas comme elles l’auraient voulu
    - au soleil, symbole de vie
    - à l’attitude désinvolte (posture badine) qu’elle prend pour régler ses comptes
    - à l’ombre, symbole d’inconsistance et de vanité
    - au cri libératoire
    - aux élections (voix, scrutin, suffragette, programme, s’engager)
    - à tout ce que l’on voudra selon son imagination et ses propres références culturelles

    Le rapport texte image évoque "le Cri" de Munch et la vanité des scrutins.

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  2. J. CROIX, critique et historien en art24 mars 2014 à 07:46

    @Anny C. : ou le mystère et boule de gomme...

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